Ils prennent la forme d’un serpent, d’une queue de scorpion ou d’une natte de cheveux anodine ou plus prosaïquement, d’un bras de robot. Ils réagissent à leur environnement, au rythme de ceux qui les portent. Ils ? Ce sont les derniers gadgets de l’industrie robotique : le cyber-pet, un compagnon robotique de petite taille connecté à l’HyperNet et qui vous averti de l’arrivée de nouveaux messages. Il en va de même avec les appels téléphonique. Il vous indique votre chemin quand vous lui avez dit où vous alliez, à moins qu’il ne l’ai su en consultant votre agenda en ligne. Votre cyber-pet peut aussi vous distraire avec de la musique, des livres audio ou des jeux.
Le cyber-pet se porte au bras ou au cou. Lover autour de votre poignet il ressemblera à un serpent, alors qu’autour du cou, il pourra prendre l’apparence d’un simple queue de cheval. Il est doté d’empathie artificielle programmée à partir de comportements d’animaux. Le module E2A (Empathie Artificielle Animale) est bien évidemment une réduction d’une ODA conventionnelle. Le cyber-pet sait ainsi associer une variété de comportements en réponse à des stimuli extérieurs : le téléphone, un message électronique, un mot, l’heure du jour, un lieu, voir même, dans proche avenir, selon les développeurs, les intonations de voix et l’humeur de son propriétaire.
De nombreux utilisateurs avouent avoir sucombés aux relents de parfum d’interdit en privilégiant, pour leur cyber-pet, l’apparence du serpent tentateur. Celui-ci vient vous susurrer sensuellement, à l’oreille, telle ou telle information. Tout ceci donnant, surtout, lieu à un ballet fascinant qui met en valeur la merveille technologique ; On le voit s’avancer sur son bras pour suivre une conversation qu’on lui a demandé d’enregistrer, il se dresse sur l’épaule, telle une figure de proue miniature pour vous diriger…
L’engouement populaire assure une évolution rapide des logiciels E2A comme du hardware. Les utilisateurs attendent surtout des améliorations axées sur la mobilité, le poids et l’autonomie. Plus léger et rapide sera le cyber-pet, plus la ressemblance avec l’animal sera confondante : les utilisateurs de cyber-pet recherchent cette convergence. Ils semblent ainsi s’accommoder d’une présence robotique que généralement les gens refusent en masse. « Pas de concurrence, pas de lois (de la robotisé, ndr) ! » tel semble être le mot d’ordre de l’engouement autour des cyber-pet.
Olivier Parent est
réalisateur.
Mais, il est surtout
prospectiviste. En 2006, il fonde
FuturHebdo, le magazine de notre futur immédiat. Aujourd'hui, ce sont plus de 300 brèves de presse qui décrivent le monde tel qu'il pourrait être ! A nous de le construire...
Grace au
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