Qui n’a pas espéré, un jour, voir la croissance d’un chiot ou d’un chaton bloquée à 6 ou 12 mois d’âge ? C’est, aujourd’hui, chose possible grâce aux hormones artificielles nano-synthétisées (appelée auto-hormones). Ainsi, n’hésitez plus à offrir à votre enfant un petit animal « figé », toutes les grandes animalerie proposent ce blocage, pour un coût fort raisonnable en comparaison du plaisir de voir son animal de compagnie garder son apparence juvénile.
Les opposants à cette nouvelle pratique ne manquent pas : de la WEF (World Ecologist Federation), en passant par nombre d’associations écologistes jusqu’à des associations familiales. Ces dernières, en l’occurrence, s’opposent à la « chosification » de la vie animal, « cet asservissement de l’animal et de son corps à la volonté de l’homme précède, sans nul doute, celui du corps de l’homme. En effet, si on autorise et commercialise le contrôle de la croissance d’un animal, pourquoi ne pas faire de même avec un être humain ? D’autant plus qu’il existe divers cas de contrôle de la croissance d’un corps humain.
Le premier de ces cas s’est présenté en 2007, en Angleterre. Il concernait une petite fille dont le développement cérébral avait été bloqué sur celui d’une enfant de quelques mois, suite à une méningite foudroyante. En accord avec ses parents, le corps médical avait décidé d’arrêter la croissance de la fillette et, donc, son apparence à un âge d’environ 6 ans. C’était avant tout l’âge que l’enfant avait au moment de cette tentative inédite , par le corps médical, de contrôle hormonale.
En 2007, les hormones étaient encore d’origines naturelles. Il fallut attendre les années 2025 pour voir apparaître les premières auto-hormones développées grâce au génie nano-genotech. A compter de ce moment, les hormones ont été développées spécifiquement pour chaque individu, avec une précision dans l’effet recherchée jamais atteinte, pas plus qu’imaginée avant la concrétisation de cette avancée prométhéenne. Les opposants à cette technique y voit une nouvelle forme d’un autre mythe : celui de Frankenstein. A ce jour la question reste posée : Le corps médical, saura-t-il dire « non » à celui ou celle qui demandera le bloquage d’un individu humain, par ailleurs non-diminué mentalement ?
© Olivier Parent – prospective.lecomptoir2.pro
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