A notre époque où la miniaturisation est reine, la montre-bracelet reste un objet à la mode bien qu’anachronique, pour ne pas dire obsolète. Il est ici question de la montre mécanique ou automatique qui trouve un regain de popularité en qualité d’objet esthétique et non pas de ces concentrés de technologies que les geeks d’arrachent et qui font pour ainsi dire tout à l’exception du café !!!
Ce trait d’humour passé, il faut néanmoins reconnaître que la montre-bracelet a concédé une amélioration technologique, et non des moindres. Que ce soit dans le bracelet pour les plus anciennes ou dans le boitier, de plus en plus d’utilisateurs « embarquent » une puce qui bloque, quand souhaité, la communication de leur h-RFID (Radio Frequence ID que portent de plus en plus de personnes) avec tout appareil extérieur.
Quel intérêt peut-il y avoir à annuler les avantages de cette h-RFID que l’on s’est fait implanté volontairement ? Elle dévérouille vos portes et ordinateurs, elle vous indentifie auprès de votre bar ou votre boîte de nuit préférée, elle jouen le rôle de carte de fidélité dans vos magasins favoris, elle suit votre votre consommation et votre régime alimentaire… Les services liés à la h-RFID ne cessent de s’accroître.
Ce sont bien tous ces services que les détracteurs de la h-RFID lui repproche, faisant de chaque individu une personne publique sans possibilté de vie privée. La montre-barcelet équipée du brouilleur permet à tout porteur de h-RFID de redevenir un anonyme pouvant se rendre là où bon lui semble sans laisser de traces de ses déplacements ou de ses activités. Les professionnels du sexe se félicitent de cette innovation qui permettra à sa clientèle de s’élargir, la suspition d’être « tracé » avait été décellée dans un enquête d’opinion auprès des éventuels clients des quatiers rouges européens.
Le gouvernement, quand à lui, ne voit pas d’un bon œil cet nouvel appareillage. Mais la h-RFID n’a rien système officiel. Il lui est donc difficile d’interdire un gadget contrecarrant un autre gadget.
Olivier Parent est
réalisateur.
Mais, il est surtout
prospectiviste. En 2006, il fonde
FuturHebdo, le magazine de notre futur immédiat. Aujourd'hui, ce sont plus de 300 brèves de presse qui décrivent le monde tel qu'il pourrait être ! A nous de le construire...
Grace au
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