Coup de théâtre dans le petit monde de l’exploitation minière hors-Terre : la compagnie Stellar & Industrial Process (SIP) vient de faire savoir, par voix de presse, qu’elle abandonnait son activité minière dans la ceinture d’astéroïdes pour se consacrer au transport interplanétaires des personnes et du fret.
Elle était pourtant la dernière grosse compagnie à avoir investit dans la ceinture après des acteurs économiques tels que la Versamelde-Ba Amdo Company, la chinoise Stellar Shore ou l’European Space Excavation. Sa concession est reprise par Earth on Progress, un novice dans le domaine spatial longue distance. Le nouvel arrivant a d’ors et déjà annoncé qu’il utiliserait les services de fret de la SIP. D’autres acteurs miniers ont laissé entendre qu’ils pourraient être intéressé par de tels services.
La SIP veut néanmoins continuer à être un acteur majeur dans le domaine spatial en proposant de nouveaux services au marché minier interplanétaire. Ainsi, cette société testera bientôt l’envoi d’astéroïde directement sur la face cachée de la Lune. Cette technique est appelée « tir balistique interplanétaire », mais l’astéroïde projeté est néanmoins doté d’un équipement minimum de contrôle de sa trajectoire. Les rochers choisis pour le tir sur la Lune sont sélectionnés pour leur richesse en minerais. Le choc de l’impact sur le sol lunaire disloque le rocher, l’exploitation minière est ainsi simplifiée.
Ce mode d’exploitation minière est loin de faire l’unanimité. Elle suppose une colonisation lunaire restreinte à sa face visible de plus, pour les opérateurs spatiaux et orbitaux terrestres, les risques de débris errants sont trop élevés si proche de la Terre. Le héraut de cette opposition est la compagnie X-Olia, l’éboueur spatial. Pourtant une telle technique permettrait de développer un marché plus concurrentiel dans le marché des miniers spatiaux, l’investissement de base étant bien plus réduit que pour une installation de longue durée dans la ceinture d’astéroïdes.
© Olivier Parent
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