Les paysages portuaires et côtiers français révèlent de profondes évolutions après de longues années de travaux titanesques. Beaucoup de grands ports français qui ont voulu conserver leurs activités maritime se sont retirés derrière des écluses géantes afin de se mettre à l’abri des coups de colère de la mer.
Les installations portuaires européennes avaient été épargnées, ces dernières décennies, par l’absence de grands cyclones similaires à ceux qui frappent plusieurs fois par an les côtes à proximités des Caraïbes et du Golf du Mexique. Les grandes tempêtes européennes hivernales n’ont pas encore atteint la violence de leurs cousines transatlantiques. Les capitaineries comme les syndicats industriels ont, cependant, préférés prendre les devants et anticiper les dérèglements économiques issus des dérèglements climatiques.
Les diverses solutions techniques qui se présentaient induisaient des impacts également très variés. Ainsi les grandes barrières de protection que sont les écluses géantes de la Rochelle sont aussi une entrave certaine au développement économique des zones portuaires. On trouvent donc les écluses aux portes des ports principalement touristiques. La solution retenue par un port tel que celui du Havre a été la construction de nouvelles digues de transbordement pour le fret, à quelques encablures du port traditionnel, avant que la houle ne se transforme en vague. Ce dernier s’est refermé derrière ses écluses de bronze…
Avec ses nouvelles zones d’activité maritime, les robots trouvent aussi dans ces milieux hostiles un nouveau lieu d’exercice pour leurs multiples talents. Ils interviennent ainsi à deux étapes essentiels de l’exploitation de ces ports ouverts à tous vents. D’une part, ils fabriquent ces installations dans des conditions de travail très dure. Après ce travail de titans, ils se transforment en dockers, pour le plus la plus grande satisfaction des armateurs qui trouvent dans les robots une main d’œuvre inégalée en efficacité et docilité. D’autant plus que ces nouvelles digues sont privées.
Olivier Parent est
réalisateur.
Mais, il est surtout
prospectiviste. En 2006, il fonde
FuturHebdo, le magazine de notre futur immédiat. Aujourd'hui, ce sont plus de 300 brèves de presse qui décrivent le monde tel qu'il pourrait être ! A nous de le construire...
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