Années après années, force est de constater que chaque foyer, tout comme le milieu industriel, génère de moins en moins de déchets, en Europe comme à l’échelle planétaire. Les industriels ont, pour la plupart et sous les pressions conjointes de l’opinion et des gouvernements, fait les efforts nécessaires à cette réduction. Et l’agroalimentaire est le domaine d’activité, par les modifications de packaging, dont les efforts sont les plus visibles.
Mais la population mondiale grandit à un tel rythme que la production de ces mêmes déchets ne décroît sensiblement pas. Et il reste à traiter les millions de tonnes d’ordures plus ou moins ménagères accumulées au long des dernières cent années écoulées.
Si la technologie a souvent participé à l’état de délabrement actuel de la planète, il semblerait que cette même technologie apporte une solution à l’épineux problème des déchets présents et passés : Nanotech et robotique. Cette dernière pour dépêcher dans les zones contaminées, au dessus tout aussi bien qu’au dessous du niveau de la mer, des armées de robots pour collecter ce que l’homme a abandonné derrière lui. On parle des décharges qui parsèment les paysages de la planète comme des débris infinis que l’on croise en ville, à la campagne, à la plage, dans le désert comme dans la jungle ou en mer.
Cette nouvelle approche du traitement des déchets, soutenue en fin de chaîne par des usines nanoT afin d’apporter leurs un retraitement vraiment écologique, vient en complément du travail quotidien effectué par les pigeons génétiquement modifiés qui assurent la propreté des trottoirs de nos villes.
Mais, malgré tous les développements et innovations dans le traitement des déchets, le premier concerné dans la chaîne de production du déchet c’est le consommateur. Si l’on veut gagner la bataille des déchets, il faut d’abord gagner celle des comportements : le choix du produit générant le moins de déchets et le geste qui sauve : une corbeille n’est jamais loin : il n’y aura jamais assez de robots pour ramasser ce que nous ne retraitons pas !
Olivier Parent est
réalisateur.
Mais, il est surtout
prospectiviste. En 2006, il fonde
FuturHebdo, le magazine de notre futur immédiat. Aujourd'hui, ce sont plus de 300 brèves de presse qui décrivent le monde tel qu'il pourrait être ! A nous de le construire...
Grace au
Comptoir Prospectiviste, il propose aux particuliers, aussi bien qu'aux entreprises, de découvrir et d'utiliser la prospective comme un outil simple et accessible. Et la prospective devient un outil qui aide à la compréhension de notre monde !
Twitter
-
Comments are closed.