Boucherelles & Cliffs, l’un des célèbres bijoutiers de la place Vendôme à Paris s’apprête à révolutionner le marché du bijou. Tout simplement.
« Notre marque vient de franchir une étape majeure dans l’art du bijou unique et personnel, nous avons créé une symbiose entre la beauté et le corps humain, nous avons inventé la splendeur vivante » a déclaré avec enthousiasme, Solo DiTramento, le directeur artistique de la maison joaillière en dévoilant cette semaine à la presse la première collection de bijoux « vivants ». « C’est une gamme de bijoux symbiotiques, ils interagissent merveilleusement avec le corps qui le porte, ils vivent en symbiose avec vous, c’est le bijou ultime ! » s’enflamme le créateur.
Ces bijoux présentent des pierres naturelles, diamants, rubis et autres émeraudes sertis sur un brochage biocompatible nanoT qui remplit deux fonctions essentielles, en plus de celle de support : d’une part, cette monture génère un champ luminescent qui met en valeur la pierre et d’autre part, elle sert d’interface entre la partie technique du bijou et le corps humain. Un dispositif nanoT pénètre dans les couches profondes de l’épiderme jusqu’à s’ancrer dans les tissus musculaires. Le nanoT assure la biocompatibilité de l’appareillage et crée une barrière immunologique qui protège le porteur de toute contamination. Une fois inséré, le brochage assure son alimentation énergétique par induction cellulaire. En quelques jours, le bijou effectue sa « nidification » et se met à « vivre ». La pierre scintille alors et change de couleur en fonction des humeurs (principalement hormonales) de la personne qui la porte. Ces bijoux vont de la simple pierre que l’on porte au bras, au visage ou toute autre partie du corps jusqu’à l’assemblage de bijoux complexes.
Si cette première collection de bijoux « vivants » reste dans les canons classiques de la bijouterie de luxe sur le plan de l’esthétisme, elle soulève toutefois un certain nombre d’inquiétudes quant à sa technologie. La qualification de « vivant » par les services marketing ou les journalistes avides de titres frappants semble bien au-delà de l’objet lui-même que beaucoup qualifient plutôt de « parasite »
Relecteur : Eric Chevalier
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