Le Gabon annonce la vente d’une nouvelle licence d’exploitation pour 4 plateformes de lancement électromagnétique à Earth On Progress, en contrepartie de leur construction.
Il y aura désormais 11 magnéto-lanceurs orbitaux au seul Gabon, exploitées par 3 opérateurs. Ces “catapultes“ utilisent de puissants électro-aimants répartis le long d’une piste incurvée vers le ciel. Cet assemblage de haute technologie s’étale sur plusieurs dizaines de kilomètres. La vitesse acquise à la sortie de la catapulte est d’environ 5 kilomètres par seconde. La mise en orbite est assurée par des boosters d’appoint.
Un première phase expérimentale dura jusqu’à la fin des années trente. Elle concernait des charges n’excédant pas la dizaine de kilogrammes. Aujourd’hui, cette technologie atteint, au Gabon, sa maturité industrielle, avec le lancement de la construction de catapultes de troisième génération.
Cette commande marque, surtout, la victoire d’un pays sur les groupes industries privées occidentaux. Il y a peu, le Gabon était un pays émergent. Fort de sa proximité équatoriale, le Gabon peut ses licences d’exploitation au prix fort grâce à quelques brevets industrielles développés contre toute attente dans les années trente.
L’opération reste très rentables pour les entreprises qui les exploitent. La demande de frète spatial ne cesse de croître et le pays, lui, ne cesse de s’enrichir et sa population profite directement de cet enrichissement.
Earth On Progress vient rejoindre le club très fermé des opérateurs spatiaux de fret non habité. Le Gabon, comme ses voisins, le Congo et le Kenya, aura à gérer des flux migratoires de plus en plus important : la richesse attire les travailleurs de toute l’Afrique et de bien au delà… Européens, Américains, japonais et chinois frappe à la porte de l’Afrique équatoriale. D’ailleurs, autour des catapultes, on ne parle pas ici flux migratoire mais d’inversement des chances…
Ce texte fait parti de la collection Carnets d’avenirs, chroniques radio diffusées sur radio RGB.
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