Les assistants virtuels intelligents peuvent vous donner les dernières nouvelles, vous commander une pizza et vous raconter des blagues. Il suffit de leur faire confiance. Entièrement.
C’était un soir de semaine, après le dîner. Le bébé était couché et nous discutions avec ma femme, seuls (du moins c’est ce que nous croyions), de ces sortes de choses dont on ne discute qu’avec son conjoint (en l’occurrence, nous étions en train de critiquer les choix amoureux d’une de nos amies). J’étais en plein milieu d’une phrase lorsque, sans prévenir, une voix de femme a surgi de la pièce d’à côté. Nous sommes restés figés.
«POURQUOI LE BANQUIER A-T-IL QUITTÉ SON EMPLOI?» a dit la femme, d’une voix sourde, lente et monotone. Il nous a fallu un moment pour comprendre que cela provenait du haut-parleur noir posé sur la table de la cuisine. Nous l’avons observé, bouche bée, pendant que la voix continuait: «PARCE QU’IL N’Y TROUVAIT PLUS D’INTÉRÊT.»
«C’est… C’était quoi, ça?» ai-je demandé abasourdi après un moment de silence. Alexa, l’assistante vocale dont l’esprit anime l’Echo d’Amazon, n’a pas répondu. Elle ne répond que lorsque l’on prononce son nom. Du moins, c’est ce que nous pensions.
La suite, ici : Comment les assistants virtuels s’immiscent dans nos vies | Slate.fr
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