Peut-être se souvient-on encore de la belle unanimité des nations sur laquelle s’est achevée, en décembre dernier, la COP21, la conférence internationale sur le changement climatique. Non contraignant, l’accord de Paris prévoit de faire en sorte que la hausse moyenne des températures à la surface du globe se maintienne en deçà de 2°C – voire, idéalement, de 1,5°C – par rapport aux valeurs préindustrielles. Il y a eu une jolie photo, des sourires, de la satisfaction affichée d’être parvenu à mettre tout le monde d’accord. Et puis chacun a remballé ses affaires, est rentré chez soi, retourné à son quotidien de décideur politique ou de journaliste, aux prochaines échéances électorales, à sa campagne présidentielle, qui en France, qui aux Etats-Unis, etc. Parce que ces échéances semblent plus proches, plus urgentes, plus importantes, parce qu’on a l’impression qu’il reste du temps avant que le signal d’alarme du réchauffement climatique ne se déclenche.
Source : Démographie, énergie, climat : l’équation explosive | Passeur de sciences
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