Pour beaucoup d’observateurs et acteurs sociaux, cet « abandon » s’est fait au détriment des individus incarcérés. Les entreprises de gestion d’établissement carcéraux (EGEC) dépendent de grand groupes internationaux, tels que Vincity. Ces groupes cherchent à rentabiliser leurs investissements. Le travail des prisonniers est un bon moyen d’accéder à cette rentabilité, et l’accès à ce travail devient un véritable outil de pression sur les prisonniers, d’autant plus que le salaire horaire de prisonniers a été indexé à l’ELI. Une violence de plus alors que le travail aurait dû demeuré outil de réinsertion.
Dans le même temps une certaine tranche de condamnés bénéficient directement des dernières avancées technologiques et légales : les bracelets de chevilles qui contraignaient les déplacements de cette sorte de condamnés a été remplacé par des implants nanoT.
La technologie est désormais fiable… ce mode de peine, même s’il contraint le condamné à des trajets très précis, évite la désocialisation de l’incarcération physique. Ce sont les mêmes entreprises qui gèrent les prisons et vendent aux ministères de la Justice les implants de contraintes pénale (ICP).
Les bénéfices sociaux des ICP contrebalancent la dureté de l’emprisonnement et sert de dissuasion auprès de bon nombre de délinquants. C’est en tout cas le discours officiel chez Vincity Inc.Dans la pratique, les ICP ont en tout cas été un réel progrès dans la vérification des injonction de mise à distance dans les cas de viols, violence conjugales et autres harcèlements…
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