« Le fossé atlantique n’est pas plus difficile à combler, aujourd’hui, que le fut, en son temps, le Détroit du Bosphore au moment de l’intégration de la Turquie » déclare avec confiance le Premier ministre québécois. Ces propos ne sont guère appréciés de l’autre côté du Bosphore, ceux-ci laissant entendre que la différence culturelle entre la Turquie et le reste de l’Europe était un écueil plus insurmontable que ne l’est l’actuelle distance géographique entre la Communauté Européenne et le nouveau postulant.
Cette nouvelle demande fait suite à de nombreuses modifications géopolitiques au cours de ces dernières décennies. Elle laisse surtout apparaître que le monde est, plus que jamais, en mouvement, fébrile diront certains. On se rappellera le mini séisme que fût l’intégration de la Wallonie à la France en tant que symbolique 100e département. Le rééquilibrage économique qui s’en suivi se fit, à terme, au détriment de la Flandre séparatiste : l’ouverture nordiste qu’offrait le Wallonie à la France fut vite analysée. Il s’en suivit de nombreux plans d’investissement qui se révélèrent rentables, autant pour le nouvel impétrant que pour la vieille dame française.
Certains économistes perçoivent une similarité dans la situation du Québec, qui vient de conquérir son indépendance depuis peu, face au bloc Nord Américain dans lequel ils intègrent le Canada anglophone et le grand Nord-Est des USA : pourquoi ne pas faire du Québec une tête de pont européenne sur le continent américain, laissent-ils entendre à mi-mots.
Bonjour,
Je voulais réagir sur cet article sur Youvox mais j’ai pas réussi
Je ne sais pas trop si une telle situation est envisageable. Tout attachée que je suis au Québec. Une des choses qui fait l’unité de l’europe est son unité géographique, de ce fait le québec ne répond pas à ces critères.
De plus l’entrée dans l’Europe ne dépend pas seulement de la france, et si l’on devait intégrer toutes les régions francophones on ne s’en sortirait plus. Le québec serait il prêt à accepter l’Euros? Et dans ce cas se mettre à dos les autres provinces du pays?
A suivre….:)
l’éventualité toute hypothétique soit-elle qui est déctrite ici n’a, évidement aucun fondement !
Elle raconte par voix détournée les affres par lesquels passeront les nations du futur… les interrogations indépendentistes pour cetaines (Québec, Australie…) et les quètes communautaies pour d’autres… L’Europe est une belle aventure… qui nous prépare surement quelques belles surprises !