La création d’une dalle de nano matériau de cette surface, sans être exceptionnelle, reste une gageure technique. Sous la dalle, ce sont des milliers de mètres carrés qu’il faudra aménager : la mairie envisage l’aménagement de restaurants, d’une bibliothèque, d’une piscine et bien d’autres projets.
Certaines voix s’élèvent pour dénoncer un projet qu’ils estiment démesuré. Elles n’y voient qu’un moyen détourné pour la Mairie de Paris de se réapproprier des espaces, depuis longtemps, laissés à l’abandon : les quais de la Seine, après le coucher du soleil, ont toujours été des lieux « alternatifs » pour la prostitution et les « deals » de drogues. Le porte-parole du bureau de la Maire de Paris s’est catégoriquement refusé à tout commentaire à ce sujet, se concentrant sur le constat du retard que prend Paris, au plan architectural, par rapport à d’autres capitales mondiales.
Le turn-over architectural d’une ville comme New York n’est pas envisageable dans la capitale. « Paris, comme Londres, Rome ou d’autres grandes villes européennes, est une ville historique avec des espaces aménageables restreints. Ces contraintes doivent stimuler l’imagination des habitants aussi bien que des professionnels » a-t-il conclu.
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