Nouvelle contribution
d’Olivier Parent à
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Le film Mickey 17 de Bong Joon Ho est aussi bien un film d’anticipation qu’une fable philosophique. S’il aborde avec une certaine maladresse le thème du voyage spatial, il s’autorise surtout une franche critique des travers de la colonisation « à la sauce américaine » qui, dans l’espace, à quelques siècles d’écart, semble retomber dans les travers identifiés du Far West. La critique va s’étendre à la société de consommation qui va jusqu’à industrialiser la vie…
En sortant de la projection de Mickey 17, on peut avoir en tête une question lancinante : pourquoi faut-il que l’humanité trébuche sur les mêmes écueils dès qu’elle est confrontée à des situations similaires ? C’est en quelque sorte le principal propos du réalisateur coréen Bong Joon Ho. Son film suit une communauté humaine embarquée dans un vaisseau spatial géant à la découverte d’une planète habitable par l’humanité. Il rapporte surtout les événements qui entourent l’installation de cette communauté sur une exoplanète, Nilfheim.
La suite sur MICKEY 17 ou « le comique de répétition spatial »
