Grâce à un modèle mathématique, deux chercheurs ont examiné le nombre minimal de passagers à embarquer pour assurer la survie d’une population en partance pour Proxima Centauri b.
Alors qu’Elon Musk veut envoyer des volontaires sur Mars en 2024 pour « assurer la survie de l’humanité et favoriser ainsi sa régénération sur Terre en cas de troisième guerre mondiale », des chercheurs de l’Observatoire astronomique de Strasbourg se sont penchés, eux, vers une autre destination : Proxima Centauri b, l’exoplanète potentiellement habitable la plus proche de la Terre. Dans leur étude, publiée sur la plateforme scientifique arXiv, Frédéric Marin et Camille Beluffi ont calculé le nombre de personnes nécessaires pour une telle expédition afin d’assurer la survie d’une colonie de façon pérenne, et ont conclu que 98 individus suffiraient.
Un chiffre qui ne doit rien au hasard. Les chercheurs se sont basés sur un code probabiliste nommé Heritage, prenant en compte toute une série de paramètres, comme le nombre d’hommes et de femmes, leur âge, leur espérance de vie, le risque de consanguinité, etc. Même les scénarios les plus noirs ont été envisagés, comme le cas d’une épidémie de peste se répandant parmi les passagers ou la destruction accidentelle d’une partie du vaisseau…
La suite : Pour coloniser une planète, il suffirait de 98 personnes
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