Radiographie conversationnelle autour de SODOME @ GOMORRHE de Hervé Brasebin proposée par Christian Gatard

Christian Gatard Commentaires fermés sur Radiographie conversationnelle autour de SODOME @ GOMORRHE de Hervé Brasebin proposée par Christian Gatard
Radiographie conversationnelle autour de SODOME @ GOMORRHE de Hervé Brasebin proposée par Christian Gatard

Le livre est disponible depuis 2023. 

Un échange de mail va servir d’introduction à cette tentative de radiographie conversationnelle en 4 épisodes déclenchée par l’envoi du bouquin à la bonne adresse et augmentée par l’irruption au cours de cette rédaction par un réel inattendu mais incarné;


Table des matières

  1. Les signes avant coureur
  2. Exploration solo de SODOME @ GOMORRHE
  3. Réponse de Hervé Brasebin à 8 :32 pm
  4. Le réel c’est quand ça cogne disait l’autre

 

  • Les signes avant coureur

Ils remontent à la décennie précédente et je les retrouve dans mes archives :

FEB 6, 2015 Christian Gatard sent the following message at 8:01 PM  

Que deviens tu ?😉 Un nouveau bouquin en route ? On essaie de se voir cette année ? Christian

FEB 8, 2015 Herve Brasebin sent the following message at 1 :08 PM

Hello cher Maitre, Oui un bouquin en cours « Sodome@Gomorrhe », (tout un programme !) mais que je n’arrive pas à finir car pas complètement satisfait du scénario. Quand tu veux pour se voir autour d’une table (un midi) ou un verre (un soir), je bosse en face de St Lazare maintenant. Donne-moi des dates 

Le temps a passé ( ce qui est dans sa nature même)

SEP 15, 2023 Herve Brasebin sent the following message at 2:34 PM

Bonjour Christian, il y a fort longtemps, dans un autre monde, une autre galaxie, tu avais apprécié mon polar De@d. Il s’avère que par la volonté et la grâce du grand Cthulhu, j’en ai écrit un deuxième. Qui se passe toujours dans le cybermonde, cette fois-ci Facebook. ça te dirait de le lire ? Dis-moi je peux t’en envoyer un ex. @mitiés H

SEP 15, 2023 Christian Gatard sent the following messages at 2:36 PM

Et comment!!!! Hâte de lire et d’écrire un article sur Sodome@Gomorrhe!! J’avais adoré De@d !!!!

SEP 15, 2023 Herve Brasebin sent the following message at 8:44 PM

Tu as une adresse d’envoi ?

Quelques jours plus tard…

Christian Gatard sent the following messages at 11:24 PM

Bien reçu je vais dévorer !!!

FRIDAY Herve Brasebin sent the following message at 10:00 AM

Pour une fois La Poste n’a pas merdé. Ouf. Prends ton temps pour le lire car s’il explore (comme De@d) un futur pas si lointain qui risque de nous tomber dessus plus vite que prévu, il est plus trash (voire plus gore). C’est un vrai cyber polar très noir…

Je lis donc le bouquin…

SUNDAY Christian Gatard sent the following message at 2:28 PM

J’ai dévoré ton livre avec un énorme plaisir….je vais faire un papier dans FuturHebdo… 👏👏👏

Herve Brasebin sent the following message at 3:07 PM

Ah cool si cela t’a plu. Ce n’est pourtant pas un polar à mettre entre toutes les mains. C’est un peu gore, non ? J’attends ton papier avec impatience. (Pour info je suis en train d’écrire le prochain avec les mêmes protagonistes qui vont devoir lutter contre le grand « complot » des IA….)

Christian Gatard sent the following message at 3:26 PM

J’attends donc le suivant avec impatience , S@G est très intéressant avec des niveaux de lecture en abîme que je vais essayer de décortiquer … c’est gore et ce parti pris a sa logique. Le va et vient entre fiction et documentation du réel actuel , entre virtuel et factuel est au cœur du récit. le ton parfois facétieux , le langage, les clin d’œil culturels (Proust 🧐, Blake et Mortimer, Kohler qui passe du « tu » au « vous » dans la cellule etc ) qui rappelle au fond que tu es un auteur français qui regarde les US à la loupe … c’est un polar punk moraliste … va falloir que je dise pourquoi et comment 🤣🤣🤣

Herve Brasebin sent the following message at 7:30 PM

Ton analyse est très intéressante parce que tu mets à jour des trucs (des tics ?) conscients et d’autres moins ou même totalement inconscients… des lapsus révélateurs en quelque sorte ;-)))

Christian Gatard sent the following message at 7:42 PM

Ah on pourrait faire un truc sympa….genre radiographie conversationnelle … si tant est que ce concept existe….🤣🤣🤣 j’explore et tu réagis et ça fera un papier sympa et vivant…. Affaire à suivre donc

MONDAY Herve Brasebin sent the following message at 9:59 AM

Volontiers, j’ai toujours été pour les expériences nouvelles. Dis-moi comment tu vois les choses.

Christian Gatard sent the following messages at 9:59 AM

Je te dis ça vite

 

  • Exploration solo de SODOME @ GOMORRHE 

Je lui dis ça « vite », c’est vite dit. En fait , bien entendu,  cette radiographie conversationnelle c’est simplement l’idée d’échanger avec l’auteur dans une partie de billard à trois bandes : lui, le texte et moi.

J’avais effleuré l’idée avec Daniel Fohr et sa Vague qui vient. 

Je replonge seul et en apnée dans le livre de Brasebin. 

Mon propos n’est pas de faire une critique littéraire plus ou moins académique mais de relater une expérience parfaitement subjective de lecture et de la confronter à celle d’Hervé que je connais au fond très peu (j’avais aimé son premier De@d, j’en avais fait une critique comme on a vu plus haut mais nous ne nous étions vus qu’une fois. J’avais bien aimé l’idée que De@d était un hommage à Dantec).

C’est par le titre lui-même qu’il faut que j’entame la partie.  L’épigraphe résonne d’évidence : Nous allons en effet détruire ce lieu car elle est grande devant Yavhé la clameur qui s’élève contre eux et Yavhé nous a envoyé pour les détruite. La Genèse XIX-13

Je vais y revenir parce que la notion de châtiment parcourt le bouquin mais pour l’instant j’essaie de poser le décor.

Ce nous est le pluriel de majesté de l’auteur qui prend à son compte la colère divine. L’auteur a tous les droits. Et ne s’en prive pas. La narration est à la première personne. Le premier mot du bouquin c’est « je ». « Je » est un flic à quelques heures de prendre sa retraite. Sa vie va donc basculer. D’inspecteur de la police criminelle de San Francisco à plus jeune flic retraité du comté. Il s’appelle Harvey Nicols et il en a vu de toutes les couleurs. Un sacré flic. Célèbre. Avec des anecdotes aussi croustillantes que glauques pour meubler les parties de pêche auxquelles il aspire.

Évidemment la bascule ne va pas se faire du côté attendu.

 

  • Merci Jack – dit Harvey dès la page 10 dans l’édition de 2023 chez Hello Éditions – mais je sais encore faire le distinguo entre la fiction et la réalité, me semble-t-il

 

Brasebin nous entraine dans une métalepse facétieuse mais aussi assez terrifiante. 

 Et de fait on va être servi.

Le roman est truffé de renvois à des évènements du monde réel (le massacre de Colombine de 1999, le meurtre d’Elisabeth Short en 1947, tragiquement connue sous le nom de Dahlia Noir…). L’effet de réel est classique et fonctionne très bien.

Qu’Harvey, flic fictif puissamment incarné  dans le bouquin, soit fan de polar, c’est de bonne guerre. Il cite ses collègues chez Dashiel Hammett et Raymond Chandler. C’est raccord avec San Francisco et Los Angeles et avec les références culturelles attendues dans le contexte. Il cite aussi Blake et Mortimer, le commissaire Adamsberg de Fred Vargas, Blomkvist de Stieg Larsson (Millenium). Ces références-là sont moins attendues de la part d’un flic US. Évidemment il ne s’agit pas de stigmatiser un éventuel manque de culture européenne de la part d’Harvey Nicols qui a très bien pu fréquenter la littérature policière européenne mais je vous rappelle que cette radiographie conversationnelle est basée sur l’idée d’un billard à trois bandes. Donc je me dis que je dois me méfier. Les références européennes sont-elles d’Harvey ou de Brasebin ?

Cette question me met la puce à l’oreille. 

Brasebin regarde l’Amérique à la loupe.
La loupe grossit le trait et en même temps permet de mettre à distance. 

On va donc découvrir une Amérique vertigineuse, haletante, sidérante. Le pitch est formidable mais je ne suis pas là pour faire la retape. Brasebin n’a pas besoin de moi pour ça. Je me mets là entre la loupe et le texte pour décortiquer les intersignes qu’il y a mis… encore que …il dit dans nos échanges qu’il n’est pas sûr d’avoir consciemment introduit les trucs, les fèves, les pépites, les métalepses  que je fais  remonter.

Je commence par le titre.

Sodome et Gomorrhe c’est un truc de colère divine face au péché d’immoralité. C’est bien connu. On peut d’abord se demander de quoi Dieu se mêle, pourquoi il fourre son nez dans les alcôves entre messieurs et aussi entre mesdames. Qui est-il pour décider de ce qui est moral ou pas ? C’est vrai que le Bon Dieu… ou Satan pendant qu’on y est…  sont une invention humaine (peut-être d’illuminés frustrés et  tant pis si je  me prends un retour de bâton dans une époque où tous les deux  – le Diable et le Bon Dieu- ) . 

En tout cas ils  reviennent en force avec leurs légions d’imprécateurs intégristes). 

Mais peu importe Dieu et ses avatars, c’est d’abord un récit. Et le titre du bouquin de Brasebin pointe un signifié qui remonte à la nuit des temps, en tout cas des temps bibliques et qui incarne grosso modo une dystopie morale à spectre hyper large. Les pépins de Sodome et Gomorrhe vont bien au-delà d’une soi-disant déviance sexuelle qui domine son imaginaire – cela va en fait de la corruption à l’inhospitalité, de l’oppression des faibles par les puissants et bien entendu de la désobéissance envers l’être suprême lui-même…. M’est avis que les petits malins qui ont écrit ces textes étaient (soit à la solde de,  soit eux-mêmes) les puissants du monde. 

On dit aussi que  le sort de Sodome et Gomorrhe est certes tragique, mais qu’il convoque l’idée du repentir et de la possibilité pour les pécheurs de se retourner vers Dieu. Abraham est bien bon de se donner du mal pour sauver les justes qui peut-être sont encore en ville. Dieu détruit quand même. Les puissants n’ont font qu’à leur tête.

Harvey Nichols n’est certes pas Abraham mais il est confronté à une sacrée bande de loustics. Il va avoir besoin de 300 pages formidables pour en débarrasser San Francisco et Los Angeles (aka Sodome et Gomorrhe).

En fait Sodome @ Gomorrhe. Et tout est dans l’arobase.

Pour mémoire l’@ était dans son précédent De@d.

Br@sebin ?

Pour une synecdoque, c’en est une belle !

De quel imaginaire est porteur l’arobase ?

Wikipedions cette affaire. Dans les textes du bas-latin le signe @ est une ligature… L’administration arabe introduit ses unités de masses en Espagne. Le qintār devient quintal et le rubᶜ se transfigure en arroba, al arroba avec l’article. 

Puis, les deux mots passent en français_, quintal_ et arrobe. 

Depuis la fin du Moyen Age, en Espagne, puis ensuite en France, sur les registres où sont tenus les comptes et les unités de mesure, les commerçants inscrivent la ligature @ comme symbole de l’arroba. Puis le a entouré a été introduit au XIXème siècle, aux Etats-Unis, dans les machines à écrire, sur les claviers. Le @, « at » en anglais, « à » en français, s’est ensuite naturellement retrouvé sur les claviers d’ordinateurs. Le réseau internet s’en est saisi en 1971, le @ introduit une adresse sur la toile. 

Tout ça pour montrer que Brasebin nous a construit là un superbe oxymore :

Le passé ancestral (les deux villes) conjointes par l’hypermodernité et l’hyperactualité de l’@. Ça vaut toutes les forces tranquilles et autres silences assourdissants.

Et fort de cet éclairage Brasebin Nichols met en accusation
les dérives de l’hypertechnologie. Dans un combat acharné.

Et me vient à l’esprit que l’@ a ici remplacé l’&…

L’arobase a viré l’esperluette… !!!!

Sodome@Gomorrhe ou Sodome&Gomorrhe ?

Dans les deux cas il s’agit d’union et de connexion et dans les deux cas il y a une histoire, une dimension historique, une évolution sémantique et esthétique. Dans les deux cas une économie d’espace, un raccourci, une efficacité…Un changement d’ère ? Une bascule entre deux mondes ? Le vieux monde a glissé dans le nouveau et on s’y fait.

Et comme on file la métaphore, pas de raison de s’en priver. Elle est biblique. Harvey est il un ange ou combat-il l’ange ? Le combat de Jacob avec l’Ange –  de Harvey avec … le mal absolu ? les dérives de la tech ? la folie humaine ? –  survient alors qu’Harvey va prendre sa retraite…que Jacob retourne dans son pays natal pour faire face à son frère Esaü, avec qui il avait un conflit. Cette lutte peut symboliser la confrontation de Jacob avec son passé et ses erreurs, de Harvey avec sa vie précédente, son ex-femme avec qui c’est disons difficile, sa difficulté à gérer sa relation avec leur fils…aussi bien que son combat avec la bête immonde qui se cache en chacun de nous et le dingue qui la réveille (p.307). Au cours du combat Jacob se blesse à la hanche, au cours de sa dernière enquête Harvey est exposé à des cadavres atrocement mutilés. Deux blessures profondément symboliques illustrant que même blessé physiquement ou émotionnellement notre vulnérabilité ne doit pas nous empêcher de continuer la lutte.

Bref tout ça est assez moraliste.

Mais punk ?

 

Je résume pour les nuls : la philosophie punk est une réponse à l’autoritarisme, au conformisme et à l’oppression perçus dans la société. Elle valorise l’expression individuelle, le non-conformisme, et souvent s’engage dans une critique sociale et politique active. Harvey Nichols sort de ce corps !!! ou devrais-je dire Br@sebin ?

Tu en dis quoi ? Hervé ?

Christian

 

  • Réponse de Hervé Brasebin à 8 :32 pm

J’ai été démasqué. Ou plus précisément devrais-je dire, mon inconscient moralisateur. Car si mon intention consciente n’était pas de jouer les anges vengeurs, je dois concéder que l’idée d’être le bras armé, ou plutôt la plume mortelle d’un dieu vengeur n’est pas pour me déplaire. Bien qu’athée convaincu (voire pratiquant) ma psyché n’a sûrement pu s’évader de notre culture judéo-chrétienne (difficile d’échapper aux grandes figures idéales de nos mythes fondateurs) et j’en ai été donc la première victime. Innocente, je plaide. Car soyons clair, il ne s’agissait pas là, d’être l’Augustin d’Hippone des temps modernes, mais simplement de délirer avec les délires des nouveaux mondes, en l’occurrence des mondes virtuels. De faire une simple hypothèse de penser : que se passerait-il si on nous offrait le même pouvoir d’agir dans le cybermonde que dans le monde réel. Hé bien il a fort à parier qu’on y fasse les mêmes choses que dans la réalité. Ni plus ni moins, c’est à dire l’identique : en bien et/ou en mal. (ça y est je redeviens moralisateur). Tu as raison tout est dans le @. @ comme @vatar, nouvelle figure de l’homme du troisième (et dernier ?) millénaire. @ comme @mérique, l’eldorado de Christophe Colomb et terre de toutes les promesses mais aujourd’hui terre de toutes les grandes falsifications (Musk, Trump, Bush junior …). @ comme aliénation, @ comme @sservissement, @ comme @néantissement, @ comme @vertissement. C’est peut-être ça tout simplement ce bouquin, un cri, un @vertissement. Pas d’un dieu vengeur ni d’un quelconque S@tan, mais d’un explorateur de la viré@lité, chère au regretté Paul Virilio. @mités. Harvey Br@sebin.

 

  • Le réel c’est quand ça cogne, disait l’autre

Le réel cogne à la porte entre deux échanges avec Hervé Brasebin. Le réel se nomme Ilan Asseo et Ilan Asseo développe des solutions d’Intelligence Artificielle pour les entreprises. Il lui est venu la bonne idée de m’envoyer ce post sur LinkedIn, histoire de faire connaissance :

 

lu ça ce matin GPT-5, la fin de l’humanité. La confirmation par Sam Altman, CEO d’OpenAI, ne laisse plus de place au doute : GPT-5 n’est pas une simple avancée, mais une « super intelligence artificielle » terrifiante, conçue pour éclipser les capacités intellectuelles de l’humanité tout entière ! La prochaine génération d’IA, GPT-5, apporte avec elle des promesses de progrès… et des cauchemars d’apocalypse. C’est cette IA que redoutaient Elon Musk et plusieurs milliers d’experts, lorsqu’ils ont signé la lettre ouverte du Future of Life Institute appelant à faire une pause d’au moins 6 mois en mars 2023. Leur préoccupation ? Une IA avec la capacité de surpasser l’intelligence humaine, capable de se rebeller contre ses créateurs et de prendre des décisions indépendantes qui mènent à la destruction de l’humanité Les gouvernements et les régulateurs du monde entier sont sur le qui-vive, conscients que GPT-5 pourrait changer non seulement la manière dont nous interagissons avec la technologie, mais aussi comment elle interagit avec nous. Car si GPT-4 se contente d’imiter la conscience humaine, GPT-5 va probablement surpasser l’humain en termes de connaissances tout en égalant sa capacité à raisonner et à traiter des idées complexes. Alors que GPT-5 se profile à l’horizon, une question demeure en suspens : sommes-nous à l’aube d’une nouvelle ère de prospérité technologique, ou au bord d’un gouffre dont nous ne saisissons pas encore la profondeur? L’humanité doit-elle avancer à pas de géant avec GPT-5, ou prendre un moment pour réfléchir aux conséquences d’une intelligence qui pourrait, un jour, décider de prendre son propre chemin? 

  • Christian Gatard sent the following message to Hervé 

Du grain à moudre pour Harvey ? Quand le réel cogne sur la fiction ?

  • Herve Brasebin sent the following message 

Hello grand maître de nos futurs probables et de plus en plus sombres, je crains effectivement que j’avais, une de plus, intuité juste… En tout cas, ce n’est pas pour déplaire à notre ami Harvey qui, tout moralisateur (inconscient) qu’il est, aime avoir du grain à moudre et quelques tordu(e)s détraqué(e)s à remettre sur le droit chemin. Sus à ChatGPT 5 ! 

Je vois que nous naviguons ensemble en lui voyant cette image promptée évidemment chez ChatGPT

Lui dis-je…

Herve répond :

Hello grand maître prospectiviste de nos imaginaires débridés, j’avance à grands pas sur l’écriture de @pocalypse depuis notre déjeuner, et je sais maintenant qui manipule les IA et aura le dernier mot dans toute cette histoire…😉

 

De fait le monde bascule…. Ilan Asseo m’envoie ensuite ceci…

Ainsi pendant que le réel cogne, la fiction monte en puissance. Le jeune Ilan Asseo s’empare de l’IA pour développer son entreprise, le moins jeune mais dynamique Hervé Brasebin dompte la fiction et envoie son commissaire sur les terrains vertigineux de lalogique apocalyptique qui nous attend. Moi, j’espère encore une épiphanie qui nous sortira de la confusion actuelle du monde. Le romancier et le startuper ont-ils l’@ et l’& qui sauveront l’anthropocène ?

Je les ai surpris tous les deux descendre le fleuve des  temps incertains… J’ai bon espoir qu’ils atteignent bientôt l’océan des avenirs radieux…

Leur course poursuite entre fiction et réalité dessine le monde qui vient. Super voyage intranquille…

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