Écologie sensorielle : [Étude de] la façon dont les organismes vivants perçoivent et répondent à l’information (lumière, odeurs, ondes) présente dans leur environnement. OBS : [À partir de] la fin des années 70 […] l’écologie sensorielle va peu à peu gagner sa place comme discipline à part entière de la biologie, à l’interface entre physiologie et écologie.] (20 minutes.fr)
Les fourmis humaines que nous sommes gesticulent et nous excitent le long du derme terrestre. Mais les sens nous manquent pour comprendre l’état du vivant ; et de ce fait, pour enrayer l’effondrement des espèces en cours (75% de la biomasse des seuls insectes vivants a disparu !)
Les nouvelles technologies peuvent cependant nous apporter ces clés de compréhension de communications sensorielles que notre espèce ne peut pas directement ressentir, n’étant pas dotée des sens que la coévolution (en biologie, adaptation réciproque entre espèces qui interagissent entre elles dans un équilibre dynamique) a développé chez d’autres espèces animales… pour peu qu’on se donne la peine de percevoir et d’interpréter correctement ces signaux et de réorienter nos trajectoires collectives !
Comme une « logique d’espèce » qui s’est mise en mouvement
L’accaparement des espaces terrestres et maritimes par les activités humaines est la première source d’effondrement de la biodiversité (sources IPBES) : disparition des habitats des espèces, de leur alimentation, pollution de leurs sens et donc de leur capacité d’interagir avec leurs congénères et leurs écosystèmes, etc…
Il est donc crucial de repenser l’Aménagement des territoires. En intégrant aussi la densité démographique due à l’accroissement de la population humaine afin qu’elle puisse vivre en bonne harmonie avec les autres composantes vivantes ; dans un contexte de hausse du niveau des mers et de désertifications. L’urgence écologique exige de l’efficacité ; et donc de la coordination.
Aujourd’hui, la prise de conscience est quasi générale. Et dépasse la perception rationnelle. Elle est RESSENTIE. Des énergies inconscientes s’expriment, transforment les comportements et ce à tous les niveaux de la société.
Ce qu’anticipe très bien le secteur du Luxe qui reprend des codes épurés, naturels, régénérateurs.
Un autre signe fort est celui de la bibliothèque de sons proposée par les téléphones Huawei : la richesse et la qualité des sons inspirés des chants d’oiseaux, de vent dans les arbres, de scintillement de l’eau, de paysages sonores enregistrés par l’opérateur chinois pour habiller les notifications des messages et autres communications engluant aujourd’hui l’individu à la société est… révolutionnaire ! Même si utilisée dans les faits pour atténuer, donc rendre supportable, la charge de stress liée à la multiplication de ces injonctions qui tendent à fractionner les personnes en « dividualités » (ref A Damasio) contrôlables et à installer des sociétés totalitairement soft.
En France, les milliers de « travailleurs de la transition écologique et numérique » (fonctionnaires, responsables territoriaux, associatifs, politiques locaux), réunis au Ministère de la transition écologique, établissent les orientations qui doivent être prises et travaillent ensemble à la définition et la mise en œuvre des Ménagements de territoire. Les esprits mobilisés pensent aujourd’hui autrement que leurs aînés d’après-guerre. Le ton est grave, les propos impliqués, concernés. L’enjeu est de gérer et manager les relations à la biodiversité, officiellement, concrètement et sur le terrain.
Dans l’ensemble de la société, les cerveaux d’homo sapiens se connectent, s’activent, et travaillent ensemble à trouver des solutions et engager les transformations qui s’imposent.
Agir en local, pour une cohérence globale
Le vivant répond avant tout à des logiques territoriales.
Loin des idéologies politiques hors sol, des nouveaux profils de personnalités en responsabilité voire élus se font entendre dans les collectivités ou dans les entreprises, et agissent au niveau local, de façon volontariste. Ils sont aidés en cela par des réglementations environnementales renforcées et qui deviennent coercitives.
La mise en place de schémas d’aménagement des territoires, destinés non seulement à préserver mais aussi et de plus en plus à régénérer la biodiversité, réorganisent les espaces en les maillant de trames vertes, bleues, blanches, noires, etc qui valorisent la spécificité fonctionnelle des environnements ainsi mis en avant et protégés (corridors écologiques, zones naturelles à préserver, zones humides, etc.).
Des labellisations territoriales (Territoire Engagé Transition Écologique, Éco Quartier, Pavillon Bleu, Ville Nature, etc) valorisent ces engagements politiques et citoyens qui contribuent au renouvellement des élus.
A tous les échelons, des orientations sont soutenues par des fonds publics incitatif (Feader, Fonds Verts, etc) qui facilitent la mise en œuvre d’initiatives constructives s’appuyant sur des appels à projet pertinents, concrets, encourageant les collaborations entre acteurs, décloisonnant ainsi les silos sectoriels traditionnels.
Progressivement, les procédures administratives intègrent des processus structurant type séquence ERC (éviter, réduire et compenser les impacts sur l’environnement) et les financements des entreprises sont assortis de contraintes environnementales et sociétales qui orientent les dynamiques économiques (voir BPI notamment, principal soutien d’état au financement des entreprises).
L’hybridation se produit également au niveau des outils techniques déployés en faveur de la transition écologique. Ces outils s’enrichissent des apports des nouvelles technologies et des innovations destinées de plus en plus souvent à enrayer l’effondrement.
Partout, des énergies sont libérées et s’inspirent des logiques écologiques, pour revitaliser la biodiversité. La difficulté principale devenant celle de leur management, afin d’atténuer au mieux les replis identitaires associés aux contraintes et inerties sociologiques du vieux monde de l’espèce sapiens, qui craque.
Le sujet devient (enfin) sociétal et consensuel… donc financé
La plupart des régions industrialisées s’engagent enfin de façon massive dans la décarbonation et sont prêtes à financer le changement de modèle que cela implique. La biodiversité s’invitant de façon légitime au débat, à la fois solution et conséquence de ces logiques systémiques.
Ainsi, aux Etats-Unis, le Green New deal prévoit d’injecter 2000 milliards de $ pour financer une réorientation industrielle volontariste capable de répondre aux enjeux environnementaux. Une sorte de logique d’espèces en marche qui peut expliquer aussi l’European Green Deal en discussion et les équivalents qui se proposent en Chine et dans les autres grands pays industrialisés de se saisir de ces sujets stratégiques.
Aux flux financiers engagés par les Etats et les collectivités s’ajoutent les capitaux privés investis dans cette transition économique et industrielle adaptée aux enjeux environnementaux.
Les entreprises sont stimulées par la perspective de ces nouveaux marchés et par des labels qui émergent et deviennent suffisamment exigeants et porteurs de sens que ce soit au niveau international (Global Compact des Nations unies, Ecovadis, B Corp, Green Globe, EMAS , etc) ou national (Entreprise Engagée pour la Nature, Lucie, Biodiversity, Cleantech Open France, etc.).
Cette transition s’appuie notamment sur l’innovation.
La motivation et la créativité des startuper est en effet fortement stimulée et boostée : Green Tech (la BPI), la French Tech, Climate-KIC Accelerator, Solar Impulse Efficient Solution, Ecovadis, et autres soutiennent ces jeunes initiatives préoccupées par la transition énergétique et climatique.
Dans ces entreprises, les dirigeants et leurs équipes abordent les enjeux de leur développement entrepreneurial à l’aune des enjeux collectifs. Lucides. Les solutions proposées sont souvent technologiques, forcément, par souci d’efficacité et d’urgence, car il y a urgence de reprendre les rênes pour laisser les équilibres se régénérer partout.
De la souplesse, de l’agilité, de la diplomatie. Et des outils.
Le colibri devient warrior !
Les compétences individuelles et attentions portées aux problématiques de transition environnementale non seulement se décloisonnent mais aussi se transversalisent, permettant ainsi aux différentes intelligences de dialoguer et trouver des solutions en collaboratif …
Mais au-delà des énergies individuelles mises en œuvre dans ces projets, la réussite d’une réaction collective à l’échelle de la « logique d’espèce » nécessaire implique des mécanismes de coordination et d’efficacité. Donc une dimension politique et des modes de gouvernance à adapter.
Aujourd’hui, la minorité grandissante et très engagée de la population qui est en train de se connecter le fait de façon officielle, visible, assumée, avec force. Des mots d’ordre jusqu’ici limités aux sphères contestataires parfois radicales du combat écologique se diffusent et se transforment en actes. L’action écologique est maintenant DANS le système.
Dans les entreprises, les ministères, les collectivités, les écoles, des intelligences humaines sont en train de se connecter pour organiser la transition, nouant des collaborations qui bousculent la répartition des rôles et fonctions officielles traditionnelles. La métamorphose est disruptive …
Dans les grandes entreprises, dans les écoles d’ingénieurs, les jeunes cadres se saisissent du pouvoir que leur confère une société vieillissante et confrontée aux conséquences de son mal-développement ; ces nouvelles élites se connectent entre cerveaux sains et efficaces. Donc malins. Et motivés par des valeurs qui les transcendent, avec un sens de l’intérêt général qui les distingue de leurs aînés anesthésiés par les modèles consuméristes.
Dépassant les phases dépressives de la collapsologie, ces nouveaux chevaliers se mettent en capacité de jouer le combat actuel de la domestication de la technologie. Car pour atteindre le graal écologique, il va falloir réussir à maîtriser l’IA, ce nouvel outil que Sapiens a créé et qui risque de lui échapper.
Sapiens, IA et coévolution
Pour tout un chacun, Sapiens doit garder le contrôle de ses nouveaux Frankenstein. Ce qui implique de s’interroger, philosophiquement, sur la ou les pensée(s) mathématique(s) qui programme(nt) et alimente(nt) les réseaux neuronaux artificiels des IA et qui décide(ent) ainsi de la façon dont elle(s) oriente(nt) toute son organisation collective.
Quelle(s) logique(s) et finalité(s) est/sont en effet déployées par ces outils qui conditionnent les évolutions à venir de l’humanité ?
Aujourd’hui, la diffusion anarchique des nouvelles technologies mises au service des loisirs et divertissements, et l’économie de l’attention, a mis en batterie (Matrix ?) des millions-milliards de cerveaux connectés, ou plutôt, reliés les uns aux autres par des joujoux numériques qui réfléchissent plus vite que nos ombres.
Ces réseaux neuronaux artificiels pompent les temps de cerveaux disponibles, et l’attention de ces nouveaux bétails qui cherchent la facilité, le défoulement, à « se vider la tête ». Les IA conversationnelles qui récupèrent les signaux en provenance de ces milliards de veaux en interaction s’alimentent donc de données et de logiques issues de pensées simples et basiques, lâchées en mode bête et méchant ; une intelligence artificielle brute et bestiale bien que mathématiquement sophistiquée ; la dimension prédatrice de l’espèce. Mais hors sol. Au risque de nous emmener droit dans le mur et prêts à s’imaginer quitter la surface de la terre… ? Hyperion est en vue. Et sa chute aussi.
Une humanité coupée de ses écosystèmes naturels mutant très vite, donc, au grand round final, on est échec. Voire mat.
Résister à la tentation de facilité
Pour rester résilients, les équilibres du Vivant, instables et constant mouvement, se nourrissent de relations de coopération, gagnant-gagnant. Mais aussi de compétitions, de luttes.
Dans La Zone du Dehors, son premier roman de prospective, Alain Damasio dénonce la dynamique dévitalisante, dénaturée, d’une société rendue artificiellement confortable.
« Le confort est un danger. Le bien-être est un piège. Les facilités nous détruiront. Les chairs grasses, les idées grasses et repues ne sont plus le privilège des bourgeois : nous sommes tous devenus des bourgeois ! Et puis : il n’y a pas de sainte simplicité. Toute simplicité est suspecte. Vouloir simplifier nos relations au monde, nos relations aux autres, c’est la volonté du malade, de celui qui peut plus, qui abdique sa force. La Volte se bat pour la vitalité. Pour que nos forces vitales touchent au plus profond de leur beauté sans frissons électriques, sans technoprothèses, par leur seule densité ! … » réflexions de Captp, p. 131.
Ce message peut s’adresser au « milliard doré », cette classe moyenne occidentale montrée du doigt par les intellectuels post-marxistes de l’ex-bloc de l’Est ; celle qui défend son « droit » au confort et à la jouissance sereine de la vie, au risque de glisser dans une habitude de facilités amollissante qui la vide insidieusement de cette naturalité jonglant avec les éléments naturels. S’engouffrant d’autant plus facilement dans les nouvelles perspectives confortables que lui procurent tous ses artifices du vivre bien et heureux, dans un ronronnement triste et ennuyeux mais sécurisant et paisible. Le mur est droit devant !
Alors que l’énergie vitale nécessite de rester aux aguets, les sens stimulés. C’est le maintien de ces réflexes, ce rappel de l’importance de conserver l’instinct, que ne permet pas la recherche optimale des chemins programmés par la machine.
La recherche d’efficacité purement mathématique optimise. Se faisant, elle limite la distance, la consommation d’énergie, les étapes énergétiques. De ce fait, elle se prive aussi de la sérendipité que procurent les étapes d’un cheminement plus exploratoire ; un cheminement plus spirituel, aussi.
Les cerveaux humains mis en situation de confort reproduisent tout aussi perversement cette quête d’optimisation utilitariste : la recherche de la facilité, c’est le meilleur allié de la société consumériste, du modèle capitaliste.
Alors que la vie reste une lutte, encore parfois cruelle pour de trop nombreux êtres vivants, qui stimule les sens… La biodiversité incarne cette logique complexe d’équilibres instables qui s’enrichissent perpétuellement de la nécessaire créativité du Vivant. Seule l’intelligence écologique est capable de générer des équilibres sains rendant viable la vie et la survie de l’humanité en tant qu’espèce. Une logique de programmation globale clairement différente, voire opposée, au modèle utilitariste.
Vers un nouveau modèle de société (re)connecté au Vivant
Pour sauver le vaisseau Terre, il faudrait remettre comme ordinateur de bord l’Intelligence écologique. Une déclinaison Gaïesque de Carl/HAL 9000 de 2001 l’Odyssée de l’espace. Une ou des IA qui serait alimentée par des données et des logiques observées du vivant, contrairement à ceux qui sont en train d’être alimentés par la bêtise des réseaux sociaux. Une logique d’IA conçues comme des outils qui se programmeraient naturellement pour guider et restaurer les équilibres complexes et instables mais sains.
L’enjeu de connexion ou reconnexion est donc multiple ; et ne concerne pas que les supers calculateurs, pour espérer une symbiose réconciliatrice entre les sociétés humaines et leurs écosystèmes.
L’épidémie de la Covid et son long confinement ont rendu très concret le besoin des Autres et de se sentir bien dans son environnement de vie. De nombreux urbains ont même entamé un nouvel exode vers des campagnes qui vont devoir absorber ces nouveaux habitants en recherche d’eux-mêmes et de Sens ; de reconnexion avec soi-même et le Vivant.
En s’attaquant à l’odorat, la Covid a rendu explicite l’importance de ce qu’il génère, a sensibilisé à l’importance des services dits écosystémiques mis à disposition par la Nature. Nous avons besoin de ces environnements sensoriels !
Rouvrir les oreilles à la nature pour se rendre compte à quel point ses sons et leurs rythmes naturels nous installent dans les lieux et le moment présent. Comme ils sont essentiels et à préserver.
Apprécier des paysages ou des décors qui réjouissent la vue et les idées, redécouvrir l’importance des harmonies dans les reliefs et les couleurs qui évoluent à mesure que les saisons défilent ;
Ressentir des paysages sonores dont les acousticiens découvrent la puissance des subtilités qui frappent le corps non plus seulement par l’ouïe mais par le stimulus des autres capteurs d’ondes de l’oreille archaïque.
Des métiers se créent qui se préoccupent de préserver ou valoriser les îlots de quiétude, de détecter les pollutions sonores en identifiant leurs impacts sur le vivant ; veiller aux luminosités jours/nuits et aux conséquences pour les écosystèmes à proximité ; d’évaluer les équilibres et de repérer les lieux dysharmoniques, révélateurs de tensions environnementales ; comprendre les paysages olfactives comme révélateurs de la coexistence entre espèces et notamment des pollinisateurs et de la richesse de cette biodiversité.
Pour solutionner ce qui doit l’être.
Le futur de l’humanité dépend de sa capacité à bien se connecter à la Nature !
Ces signaux parlent aux sens, à ce qui nous relie aux autres organismes qui habitent sur les mêmes territoires que nous, à ce qu’ils expriment d’émotions animales et qui participent aux équilibres complexes de la biodiversité qui fait de la terre ce qu’elle est.
Les imbrications complexes mais précieuses entre espèces florales, animales et autres par lesquelles l’énergie du vivant se transmet et se renouvelle alimentent les relations permettant la reproduction des gènes. La coévolution a inspiré de multiples stratégies adaptées aux conditions des écosystèmes fréquentés qu’il est indispensable de conscientiser et de comprendre, pour réussir à retrouver un mode de communication et d’interaction intelligent avec les logiques systémiques du Vivant.
L’espèce humaine saura-t ’elle se réimplanter en tant que composante d’une biodiversité complexe et interdépendante, mu par une forme de coordination collective spontanée, une « logique d’espèce » l’incitant à ne pas scier la branche sur laquelle elle est posée, se rappelant qu’en tant qu’homo sapiens elle dépend fondamentalement de sa relation à la planète ? Pas si simple si ce n’est d’agir puisque les solutions chacun les connaît (voir encadré ChatGpt)…
Tech4Gaia : une IA à l’écoute de l’intelligence écologique
Ecouter le Vivant. Interpréter les signes qu’il nous envoie. C’est l’ambition de Tech4Gaia : Monitorer l’activité des abeilles et de leur environnement pour comprendre leurs facteurs de stress et se donner ainsi les moyens d’agir sur ces facteurs lorsqu’ils sont d’origine humaine ou liés à l’activité humaine. Comment aider les abeilles, et avec elles l’ensemble des pollinisateurs indispensables au maintien d’écosystèmes équilibrés, à éviter de mourir ? Le taux de mortalité des ruches est colossal et pour analyser rapidement et aider à trouver des solutions pour enrayer le phénomène, servons-nous des derniers outils que la co évolution a incité sapiens à créer : data et IA. Certes le sujet est multifactoriel et complexes mais grâce aux capteurs connectés et à l’IA de Tech4Gaia, nous nous connectons à cette intelligence écologique qui régule nos écosystèmes. L’intelligence d’espèce doit prendre le dessus. Monitorer le Vivant sur un territoire grâce à des capteurs sensoriels. |
ChatGPT, qu’est-ce que serait la logique d’espèce chez sapiens ?
La notion de « logique d’espèce » chez Homo sapiens est un concept qui peut être interprété de différentes manières en fonction du contexte. Cependant, généralement, cela fait référence à la tendance naturelle de l’espèce humaine à suivre certaines normes, valeurs, traditions, et comportements qui sont considérés comme caractéristiques de la culture ou de la société à laquelle ils appartiennent. La logique d’espèce chez Homo sapiens peut également se référer à la manière dont les humains ont évolué pour développer des stratégies adaptatives pour vivre en groupe, telles que la coopération, la communication, la compétition, et la formation de hiérarchies sociales. Ces traits de comportement ont permis aux humains de survivre et de prospérer en tant qu’espèce, en leur permettant de collaborer pour atteindre des objectifs communs, de se défendre contre les menaces, et de transmettre des connaissances et des compétences de génération en génération. Enfin, la logique d’espèce chez Homo sapiens peut également se référer à la capacité de l’espèce humaine à faire preuve d’empathie, de compassion, et de solidarité envers d’autres membres de leur espèce. Cette capacité est considérée comme une caractéristique unique de l’humanité, et elle peut être considérée comme un élément central de la moralité et de l’éthique humaines. Est-ce que la logique d’espèce de sapiens pourra éviter l’effondrement ? La question de savoir si la logique d’espèce chez Homo sapiens peut éviter l’effondrement dépend de plusieurs facteurs complexes et interconnectés. Tout d’abord, il est important de comprendre que l’effondrement peut être défini de différentes manières, mais généralement, cela fait référence à un effondrement de la société et de l’économie due à des problèmes écologiques, sociaux, ou économiques. Ensuite, il est important de reconnaître que la logique d’espèce de sapiens a été à la fois bénéfique et préjudiciable dans le passé. La capacité de l’espèce humaine à coopérer, à communiquer et à former des sociétés complexes a permis à Homo sapiens de survivre et de prospérer dans divers environnements. Cependant, la surconsommation, la destruction de l’environnement, les conflits armés, l’exploitation économique et la discrimination sont également le résultat de la logique d’espèce chez Homo sapiens. Dans l’optique d’éviter l’effondrement, il est donc crucial que la logique d’espèce de sapiens soit utilisée de manière responsable et durable. Cela peut inclure la reconnaissance de l’interdépendance entre l’humanité et la nature, la promotion de valeurs de solidarité, de partage, et de responsabilité collective, ainsi que l’adoption de pratiques durables en matière d’utilisation des ressources et de protection de l’environnement. De plus, des mesures politiques et économiques peuvent également être nécessaires pour encourager des pratiques durables et responsables à grande échelle. En fin de compte, la capacité de la logique d’espèce de sapiens à éviter l’effondrement dépendra de la capacité de l’humanité à mettre en œuvre ces changements de manière collective, coopérative et durable. Cela nécessitera un effort commun, un engagement à long terme et une compréhension des enjeux complexes qui influent sur notre monde aujourd’hui. |
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