Pour sa sixième édition, le salon de la robotique Innorobo avait cette année élu domicile à Paris pour trois jours. Plus de 200 exposants venus de 20 pays ont confirmé le dynamisme d’un secteur en bonne santé. Privilégiant la robotique de service, les entreprises françaises parviennent à tirer leur épingle du jeu.
C’est la rançon du succès. Créé à Lyon en 2011, Innorobo, le salon annuel dédié à la robotique, a dû se délocaliser à Paris où il s’est tenu pour la première fois du 24 au 26 mai à La Plaine Saint-Denis, en lisière nord de la capitale. Plus de 200 exposants et 20 nationalités représentées, la robotique s’installe inexorablement dans l’économie et par conséquent dans nos vies. Porté par la Chine qui représente à elle seule 25% des ventes, le marché est toujours en pleine croissance, y compris en France où malgré une certaine frilosité des financiers – car le retour sur investissement est très souvent plus long qu’ailleurs – le secteur affiche un dynamisme en net décalage avec la morosité ambiante.
Symbole vivant de cette énergie hexagonale, Catherine Simon, la directrice du salon Innorobo, dresse avec le sourire un état des lieux assez encourageant pour la robotique en France, en particulier dans le domaine précis de la recherche. « On est au 4e rang mondial de la recherche », se félicite-t-elle. « On a 60 laboratoires et plus de 1 300 doctorants, roboticiens ou professeurs en robotique qui rayonnent mondialement. La vraie spécificité de la France, insiste-elle, c’est la qualité de sa recherche ». Compte-tenu de son environnement économique, la France s’est plutôt tournée vers la robotique de service, contrairement à l’Allemagne qui s’est spécialisée dans la robotique industrielle. Un choix pragmatique encouragé par les pouvoirs publics.
La suite, ici : La robotique française veut jouer sur ses points forts – Hebdo – RFI
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