Deux ou trois choses que « THE WANDERING EARTH », le film de Frant Gwo, nous dit sur demain…« Dis-moi quel film tu regardes, je te dirai quel avenir tu te prépares », parole de prospectiviste !
Une production le Comptoir Prospectiviste / FuturHebdo
pour Space’ibles.fr
Les analyses prospectives des films sur le site de Space’ibles
Réalisation :Frant Gwo
Scénario : Gong Ge’er, Yan Dongxu, Frant Gwo, Ye Junce, Yang Zhixue, Wu Yi, Ye Ruchang d’après Liu Cixin
Acteurs principaux : Wu Jing, Qu Chuxiao, Li Guangjie, Ng Man-tat
Production/Distribution : China Film Group Corporation, Alibaba Pictures et China Media Capital (distribution)
Durée : 125 min.
Année : 2019
Chronique d’analyse prospectiviste conçue en collaboration avec Space’ibles, l’Observatoire Français de Prospective Spatiale, initiative du CNES.
Le film chinois « La Terre errante », de Frant Gwo, est l’adaptation d’une nouvelle de Liu Cixin, l’auteur de science-fiction chinois qui s’est rendu célèbre, en France et dans le monde entier, avec sa trilogie « Le problème à trois corps ».
Le postulat de départ du film est l’imminence de la fin de vie de notre soleil : l’évolution finale de notre étoile va la transformer en géante rouge dont le diamètre enflera jusqu’à absorber l’orbite de notre planète Terre. Puis, étoile mourante, elle s’effondrera sur elle-même pour donner naissance à une naine blanche. Les derniers calculs — réels — estiment qu’au stade de géante rouge le diamètre de notre soleil sera d’environ 170 millions de kilomètres, dimension à rapporter à l’orbite moyenne de la Terre autour du Soleil : elle est de l’ordre de 150 millions… Alors, si cet avenir advenait, il faudrait que l’humanité trouve un plan pour se sortir de ce très, très mauvais pas… Dans le film, la solution proposée pour échapper à cet événement cataclysmique est des plus radicale : il s’agit de transformer notre planète en vaisseau spatial. Une fois arraché à son système solaire, notre Terre errante se dirigera vers le système stellaire le plus proche de notre étoile, en quête d’un nouveau soleil. Celui-ci se situe dans le système d’Alpha du Centaure, un système riche de 3 étoiles et qui sera atteint après un voyage de 2 500 ans.
Toutes ces précisions permettent de situer The Wandering Earth dans le bestiaire des genres de science-fiction. Ainsi le film fait partie de la famille du space opera, un genre qui n’impose à l’auteur que peu de limites : vitesses de déplacement, sources d’énergie, variétés des formes de vie intelligente toutes quasi infinies. Le space opera peut aussi se dérouler il y a bien longtemps, dans des galaxies lointaines, très lointaines…
Loin du space opera, il existe les histoires de hard science. C’est le genre de science-fiction qu’affectionne l’auteur Liu Cixin, ingénieur de formation et auteur de la nouvelle qui a servi de base au film The Wandering Earth. Ce sont des récits très techniques, dans lesquels la science impose à la fiction le couperet du réel. Ainsi, quand Cixin indique que le voyage de la Terre vers son nouveau soleil d’adoption durera 2 500 ans, on se dit que c’est une durée raisonnable… De même, quand la dilatation du soleil en géante rouge est annoncée dans quelques siècles, on peut estimer que c’est une durée réaliste…
Cependant, il pourrait s’avérer essentiel de se pencher sur ces éléments à la base du récit proposé dans The Wandering Earth : ils pourraient avoir des implications dans le réel. En effet, ce récit est proposé dans un monde qui, lui aussi et ce pour la toute première fois de son histoire, doit faire face à des enjeux vitaux. Ils sont de l’ordre de l’environnement, de la démographie, ils sont économiques… Ces enjeux sont surtout en perpétuelle réévaluation. En effet, dans notre monde en quête de solutions pour son avenir, la parole scientifique demeure soumise à interprétation — malgré les preuves objectives — car cette parole a des implications politiques. Un autre film, « Don’t look up », a traité cette question du poids de la parole scientifique sous un autre angle. Celui-ci pourrait être résumé ainsi : « quel est le réel niveau d’urgence en cas de risque de chute d’un astéroïde sur la Terre à l’aune du temps électoral ? ».
Dans le film The Wandering Earth, l’humanité fait face à un danger soi disant quantifié et annoncé par l’astrophysique. En réponse à cet enjeu stellaire — la fin de la vie de notre étoile — on assiste ébahis à la formidable mise en œuvre d’une politique planétaire déployée sans modération : « pour sauver la planète et l’humanité, ceinturons la Terre de milliers de réacteurs, arrêtons sa rotation et lançons-la en direction d’Alpha du Centaure pour un voyage d’environ de 4,4 années-lumière de distance.
Dans la mesure où l’humanité n’a pas les moyens de prédire la date exacte de la destruction du soleil mais juste son imminence — ça, c’est tout à fait vrai — il faut donc, sans attendre, mettre en œuvre ce plan dantesque. Cependant, cette nécessaire précipitation entraînera la perte de milliards d’humains victimes des ouragans dévastateurs engendrés par l’arrêt de la rotation de notre planète, la phase 1 de ces grandes manœuvres. En effet, à cause de l’urgence du déploiement de ce plan de sauvetage, les vastes cités souterraines de survie ne seront ni assez grandes ni assez nombreuses pour accueillir l’ensemble de l’humanité. L’obtention d’un ticket d’accès à ces abris sera le fruit d’une sombre loterie à l’échelle planétaire…
Quelque temps plus tard, la phase 2 du plan — s’éloigner du soleil — provoquera le gel des océans puis celui de l’atmosphère elle-même, au fur et à mesure que la Terre s’éloignera du Soleil. Pendant tout ce temps, l’humanité, ou, tout du moins, ce qu’il en reste, aura à apprendre à vivre enfermée, en vase clos, dans ses cavernes d’acier et de béton.
C’est là que la nouvelle originale de Liu Cixin aborde un sujet non traité dans ce film chinois. Ce sujet est la contestation sociale qui monte avec les années de privation et de vie à la seule sueur de lumières artificielles. Cette opposition populaire accuse la parole des experts — les astrophysiciens — de faire le jeu des politiciens : « et si tout ceci n’était qu’une vaste supercherie au profit d’un gouvernement mondial machiavélique ? » Dans le texte de Liu Cixin, la crédibilité de la parole scientifique se trouve restaurée par l’opportune explosion du soleil alors que la terre aborde les confins du système solaire…
Mais qu’en est-il vraiment des postulats à la base du récit de Liu Cixin ? Le destin du soleil pourrait-il basculer radicalement, en quelques siècles, voire en quelques milliers d’années ? Pourrait-on effectivement transformer la planète Terre en vaisseau spatial générationnel pour s’engager dans un voyage millénaire ? Que nous disent les sciences ?
Déjà, la faune des étoiles est bien renseignée et surtout bien modélisée : ainsi, observations et calculs nous disent que plus une étoile est petite plus son espérance de vie est longue. Pourquoi ? Et bien, parce que plus une étoile est grosse, plus la gravité en son centre va s’exercer avec force et cette pression va d’autant plus chauffer le cœur stellaire. Là, le carburant de l’étoile, l’hydrogène, sera d’autant plus vite consommé par le feu nucléaire de fusion. Corollaire à cette vie écourtée du fait de la grande taille de l’étoile concernée : la fin de vie sera d’autant plus violente que l’étoile vieillissante est grande. Les étoiles massives, au-delà de 8 masses solaires, finissent en une gigantesque explosion qu’on appelle supernova et qui, pour les plus grosses d’entre elles — plus de 40 masses solaires — donnent naissance à des trous noirs. Alors, qu’en est-il de notre soleil ?
Et bien, il est une étoile de taille moyenne. Il fait partie de la famille des naines jaunes qui repésentent 10 % des étoiles de notre galaxie (la plus grande de ces familles étant celle des naines rouges avec au moins 80 % de la population stellaire galactique). Ce que l’observation de notre soleil nous apprend aussi c’est que, d’une part, il est âgé d’environ 4,53 milliards d’années — c’est ce que nous disent, par datation isotopique, les âges des corps qui gravitent autour de lui, dont notre bonne vieille Terre — et, d’autre part, il est au beau milieu de sa vie. Celle-ci est estimée à 10 milliards d’années. Cette espérance de vie nous est donnée par sa température de surface et sa luminosité : elles nous renseignent sur sa composition interne. Ces observations, et celles des milliards d’étoiles qui composent notre galaxie, étant confirmées par les modèles mathématiques, il n’y a donc, pour le moment, aucune crainte à avoir du côté de notre soleil : il continuera à nous baigner de sa belle lumière pour encore des centaines de millions d’années. Et, bien longtemps avant le moment qui le verra se transformer en géante rouge – dans environ 9 milliards d’années — une légère augmentation de l’activité solaire aura fait sortir la Terre de la zone habitable du soleil : dans environ un milliard d’années, il fera chaud, sur Terre, au point de la rendre impropre à la vie. Les calculs nous indiquent aussi que l’événement qui est à la base du récit de The Wandering Earth, la dilatation du soleil en géante rouge prendra elle-même un autre milliard d’années.
Alors, après s’être rassuré auprès de l’expertise astrophysique, admettons le postulat de Liu Cixin, pour le plaisir et le frisson dans le dos : Et si… la destruction du soleil, dans les siècles ou millénaires à venir, était acquise… on fait quoi ?
Cela a été dit, l’option de Liu Cixin est de déplacer la planète Terre. Soit ! Pour aller la mettre, elle et son humanité troglodyte, en orbite autour d’un nouveau soleil. Soit ! Or, cette étoile est distante de 4,37 années-lumière. Il s’agit là de problèmes d’astronautique : il faut donc déplacer une masse de 5 972 milliards de milliards de tonnes sur une distance de 41 300 milliards de kilomètres. Arrivée à bon port, notre planète Terre devra être réinjectée dans son système solaire d’accueil sans y engendrer le chaos, telle une boule de billard planétaire…
Allez, fastoche ! Si ce n’est que, pour atteindre Alpha du Centaure, distant d’un peu plus de 4 années-lumières en 2500 ans, et en s’épargnant le chapitre sur la « motorisation » de la planète (combien de réacteurs, pour quelle poussée, avec quel carburant ?) et en omettant les phases d’accélération et de décélération, cela reviendrait à un voyage à une vitesse moyenne de 486 km/s.
Pour bien réaliser ce que veut dire ce chiffre, il faut savoir que l’objet humain le plus rapide est la sonde solaire Parker avec comme dernier record une vitesse de 147 km/s. Pour atteindre cette vitesse inégalée, Parker s’est servie du Soleil et de Vénus comme accélérateurs gravitationnels en tournant autour de ces deux corps, en les frôlant au plus proche possible. À la vitesse actuelle de la sonde Parker, rallier Alpha du Centaure prendrait 9000 ans ! A la vitesse de New Horizon, 17 km/s, une autre sonde humaine qui file vers l’Espace profond, il faudrait 80 000 ans pour un tel voyage. Ceci étant exposé, on réalise qu’accélérer la Terre à une vitesse de l’ordre de 500 km/s relève d’une gageure qui semble très loin de ce qui peut être atteint dans un futur proche, puisque le monde décrit dans le film ne semble technologiquement pas si éloigné que cela du nôtre. La principale différence est que les humains de The Wandering Earth maîtrisent la fusion nucléaire à (très) grande échelle, alors que notre présent n’en est qu’à la confirmation du concept…
Mais, comme cela a été dit : soit, transformons la planète Terre en vaisseau spatial générationnel — peut-on imaginer plus beau vaisseau ? — et admettons aussi que l’humanité ait survécu à un tel voyage — dans notre vaisseau planétaire, les générations se seront enchaînées une bonne centaine de fois avant d’arriver à bon port. 2 500 ans après la fin du film, à l’approche d’Alpha du Centaure, il faudra décider autour de quelle étoile de ce système se mettre en orbite. En effet et comme cela a été dit, il existe trois étoiles « disponibles » dans ce système : Alpha Centauri A, B ou C.
On pourrait être tenté de s’arrêter à Alpha Centauri C, aussi appelée Proxima du Centaure, car elle se trouve être la plus proche de notre système solaire, par rapport à ces deux sœurs. Petit détail à prendre en compte : l’étoile Proxima du Centaure est une naine rouge. Elle possède une luminosité qui ne représente que 0,17 % de celle du soleil — dont 85 % dans les seuls infrarouges. Alors, la zone habitable de Proxima situera la nouvelle orbite de notre planète Terre à environ 7 millions de kilomètres de son nouveau soleil, à comparer aux 150 millions de kilomètres actuels ! Là, elle fera le tour de son nouveau soleil en 11 jours au lieu de 365 !
Mais, l’humanité pourrait tout aussi bien décider d’aller jusqu’au sous-système binaire Alpha Centauri A-B. L’une et l’autre de ces étoiles sont d’ordres de tailles similaires à celle de notre soleil. Choisissant A ou B, ne resterait plus qu’à stabiliser notre vaisseau-planète dans son nouvel environnement stellaire. Avec la propulsion qui est à sa disposition (celle qui lui a permis de voyager pendant 2500 ans sur 4,4 années-lumière de distance), cela devrait s’avérer faisable, non ? Si ce n’est que établir et maintenir l’équilibre orbital d’une planète dans un système à plus de deux corps, une étoile et un satellite, s’avère être très délicat. C’est ce qui est appelé le problème à N corps, avec N supérieur à 2. D’ailleurs, Liu Cixin, l’auteur de la nouvelle qui a inspiré le film, a bâti sa renommée internationale avec sa trilogie de romans « Le problème à trois corps » qui nous explique en long, en large et en travers toute la complexité dudit problème à N corps !
En définitive, cette manœuvre d’approche et d’insertion orbitale pourrait s’avérer tellement compliquée que l’humanité, à bord de son vaisseau-planète et victorieuse de son voyage interstellaire, pourrait bien envisager de continuer son voyage… Mais, ceci est une autre histoire…
Mais, revenons au film : tout au long de son récit, il pose la question de l’évaluation des échelles de grandeur et celle de la parole des experts. Que sont des milliards de milliards de tonnes ou de kilomètres ? Que sont des centaines de kilomètres par seconde ou des milliards d’années ? Que sont des années-lumière ? À bien y regarder, il semblerait bien qu’il n’y ait que les lois de la physique et les mathématiques qui soient aptes à nous offrir les outils adéquats à la manipulation intellectuelle de ces ordres de grandeur. Ne serait-ce que pour se rassurer sur la soi-disant imminence de phénomènes stellaires qui, dans les faits, se déploieront sur des durées bien au-delà de toute échelle humaine… A moins que, finalement, dans notre réalité, les sciences, par la parole des scientifiques, aient tout simplement à nous alerter sur l’imminence de l’irréversibilité des enjeux climatiques…
Alors, au final, l’étonnant et merveilleux message que le film The Wandering Earth nous offre, peu importe que les conditions décrites dans le film soient réalisables ou non, c’est que l’humanité et la vie sous toutes ses formes méritent que tout soit mis en œuvre pour les sauver, berceau compris, selon la définition que Tsiolkovski, le père russe du voyage spatial, donne à la Terre ! Parce que, jusqu’à preuve du contraire, parmi toutes les planètes découvertes par la science, il n’y a que la Terre qui porte la vie. Et que, toujours jusqu’à preuve du contraire, il n’y a que l’humanité à pouvoir s’émouvoir de la beauté et de la variété des formes que la vie a prises sur la planète Terre. Alors, sans attendre l’évolution finale de notre étoile, si on s’attachait, dès maintenant, à sauver toutes les formes de vie embarquées sur le vaisseau Terre ? Aux scientifiques de trouver les mots et les moyens de se faire entendre et comprendre. C’est ce qu’on appelle la vulgarisation. Beau programme, non ?
Toutes ces analyses sont également rassemblées sur www.sciencefictiologie.fr, site dédié à la science-fiction qui éclaire le présent, grâce à la plume, le crayon, l’objectif et l’œil des auteurs !
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