Les douanes européennes ont annoncé avoir saisi plus de 12 tonnes de carcasses bovines et ovines ainsi que des volailles du style dindes et chapons. La marchandise étaient parfaitement bien conditionnée – en termes d’hygiène – dans un container en provenance de Sibérie. La saisie a eu lieu lors d’un contrôle de la douane volante à la hauteur de Chalon-sur-Saône, sur la E15. Le container, embarqué sur un camion autonome au comportement au dessus de tous soupçons, n’a cependant pas trompé les néo-chiens sur entrainés de la brigade cynophile des douanes européennes, une fois le véhicule immobilisé à la demande des douaniers.
Ces chiens OGM dont l’odorat a été amélioré et augmenté génétiquement, ont la capacité de sentir une molécule dans une dilution de l’ordre de 10 puissance 18, une sensibilité environ 1000 fois supérieure à celle d’un animal naturel. Pour la petite histoire, l’état fédéral a même obtenu du laboratoire qui a réalisé cette modification génétique l’abandon des licences commerciales, ce qui permet une reproduction libre de ces animaux. Le chèque a du être conséquent, mais ainsi les douanes disposent d’un cheptel libre d’individus améliorés, et la sélection par hybridation peut reprendre…
La marchandise saisie représente une valeur de près de 300 millions d’euros. Ce qui amène le steak de 100 gr. à une valeur de plus de 200€. Mais, il semblerait que les amateurs de ces formes de protéines, désormais interdites en Europe, demeurent prêts à tous les excès pour assouvir leur passion culinaire morbide… Si ce genre de trafics a lieu tout au long de l’année, les autorités notent des recrudescences saisonnières, au moment des fêtes de fin d’années et les fêtes religieuses chrétiennes, juives et musulmanes, avec une augmentation de la proportion d’agneau dans ces cargaisons illégales.
La filière de viande bouchère sur pied n’a pas complètement disparut d’Europe et plus particulièrement de France. Mais, indépendamment d’une contrebande franco-française peu organisée et très locale, au point que les autorités auraient la fâcheuse tendance à la laisser perdurer, les exploitations officielles, elles, fournissent exclusivement des établissements de restauration de luxe ayant obtenu dérogation à la réglementation fédérale pour maintenir le savoir-faire de la cuisine française, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO. Donc, l’offre qui demeure est bien en deçà de ce que le marché serait apparemment capable d’absorber.
Ces habitudes culinaires persistantes qui induisent ces trafics de contrebande aussi bien locaux qu’en provenance de l’étranger révèlent surtout que l’industrie de la viande de clonage doit encore s’améliorer pour faire oublier la viande élevée sur pied aux plus exigeants des palais humains.
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