Deuxième contribution d’Olivier Parent à
inCyber News,
le média de la confiance numérique
Réalisation : Hiroyuki Imaishi
Directeur de la création : Hiromi Wakabayashi
Durée : 10 x 25 minutes
Sortie : 2022
Production/distribution/Crédits images et son : CD Projekt, Trigger, Netflix
Inspirée du jeu vidéo Cyberpunk 2077, cette série est surtout la chronique d’une catastrophe annoncée dans un monde où toutes les belles idées techno-centrées semblent avoir tourné au cauchemar.
Cette série, telle qu’elle se présente au premier abord, pourrait être trompeuse. Pour celles et ceux qui ont grandi avec Les Chevaliers du Zodiaque ou Dragonball Z, Cyberpunk: Edgerunners en reprend les codes visuels. Cependant, il ne faut pas se laisser abuser. Les thèmes abordés et les images qui leur donnent forme s’adressent bien à un public averti.
Ceci étant dit, il faut se prêter à l’exercice de décrire le monde d’Edgerunners car il est des plus instructifs. La série est censée se dérouler en 2077. On découvre là un environnement hyper urbain où l’acier ne concède aucun terrain au verre et au béton et où le végétal brille par son absence — la seule séquence qui se déroule hors de la ville laisse apparaître un désert.
De son côté, la société décrite dans la série s’est structurée autour d’un hyper libéralisme qui, même s’il permet d’espérer le meilleur, fait de chaque acquis une victoire de haute lutte contre une adversité et une concurrence sociale généralisée. Là, rien n’est jamais acquis. L’échec attend patiemment son heure afin d’entraîner quiconque se laisse aller à la moindre défaillance. Dans les bas-fonds de cette ville titanesque, les déchus sont légion. Il ne leur reste que l’alcool et la drogue pour occuper leur quotidien sordide.
Cette société futuriste présente une autre facette : quand on en a les moyens (financiers), rien ne semble inaccessible. Ceci étant d’autant plus vrai que ces mêmes moyens permettent à chacun d’augmenter son corps, d’augmenter sa nature humaine grâce à des prothèses, à des extensions biomécaniques. Il faut ajouter à cela que l’hyper libéralisme ambiant permet l’accès à ces prothèses, que celles-ci soient officielles ou non, que celles-ci soient neuves ou d’occasion. Ce même hyper libéralisme entretient des trafics en tout genre.
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