Une des conséquences de cet allongement de l’espérance de vie est la modification radicale de la structure de la famille. Au tournant du millénaire, un enfant connaissait ses grands parents et vivait avec eux de longues années. La présence des arrières grands parents, quoique peu courante, n’avait rien d’exceptionnel. Aujourd’hui c’est la présence des arrières-arrières-grands-parents qui est considérée comme la chose peu courante sans être exceptionnelle. Et l’on voit apparaître des familles aux tailles impressionnantes.
Faisons le calcul : prenons une famille de deux enfants. Si on remonte sur trois générations en appliquant à tous les membres de la famille le même modèle familial, on arrive à près de 90 personnes. Passez à trois enfants, on dépasse les 200 personnes, toutes vivantes ! Quand on observe ces groupes familiaux, il est remarquable de voir comment la personne âgée à été intégrée dans la « cellule active » de la famille : Le troisième âge n’est plus sénile, loin de là. Il est actif, il surfe sur le Net et a pratiqué des sports extrêmes…
L’image de l’adulte a changée. Les parents sont pris plus que jamais par leurs carrières. Les activités tertiaires et néo-quaternaires (tournées uniquement vers l’« entertainment ») sont « passionnantes mais tellement concurrentielles !!!». Les grands parents ont trouvé une nouvelle jeunesse. Les arrières grands parents se voient investis dans des rôles de modèles adultes pour leurs arrières petits-enfants. Ce sont les arrières-arrières-grands-parents à qui il échoit le rôle de papy et mamy gâteau à qui on apporte les biscuits à la cuillère…
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