Le robot humanoïde (R-humano) investit, petit à petit nos campagnes et devient une réponse objective à la désertification rurale.
Pendant de longues décennies, l’utilisation de robots, à la ferme, s’était cantonnée à un ensemble de manoeuvres techniques. Les engins dotés de cerveaux robotiques étaient appelés R-manœuvres pour les labours, moissons, semailles… Le robot était indissociable de l’engin. À la plus grande satisfaction des promoteurs des R-humanos, le nombre de ces derniers assignés à de nouvelles tâches dans le monde agricole ne cesse de croître et se banalise.
C’est ainsi que l’on a vu des « R-humanos » assignés à l’assistance des R-manœuvres. Charger, décharger, graisser et réparer, les R-humanos sont vite devenus indispensables à l’exploitation des domaines agricoles contemporains. Deux nouvelles tendances se présentent dans l’utilisation du R-humano ; d’une part, le retour des engins agricoles non robotisés et pilotés par des R-humanos. Cette pratique est justifiée par une optimisation de l’utilisation des R-humanos dont l’achat reste onéreux, d’autant plus quand on parle de flottes robotiques sur les plus grands domaines. On économise ainsi la robotisation de l’engin de manœuvre. Cette pratique a été rendue possible par l’adaptabilité développée par les dernières générations de robots humanoïdes.
L’autre tendance, conditionnée aux mêmes qualités des R-humanos, consiste à lâcher dans la Nature, au propre comme au figuré, des flottes de robots-jardiniers dont la mission est d’entretenir la campagne. Malgré le mouvement migratoire rurbain, la surface des terres anciennement agraires et, désormais, laissées à l’abandon, ne cesse de croître. Les modifications climatiques ont fait apparaître sous nos latitudes de nouvelles espèces de plantes envahissantes. La présence de ces robots-jardiniers maintient la campagne dans un état qui sans leur action ressemblerait vite à une jungle inextricable.
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