Le mythe de l’énergie dans les œuvres de Science Fiction

Christian Gatard 0
Le mythe de l’énergie dans les œuvres de Science Fiction

Par Christian Gatard et Olivier Parent

Une guerre éternelle

Mieux que quiconque, les auteurs de science-fiction savent que l’histoire est tissée d’inattendus, d’accidents. Ils exploitent avec jubilation les imprévus, les ruptures les plus extrêmes, sous prétexte d’étonner et de distraire : c’est ce qui leur donne, parfois et même souvent, dans l’après-coup, des allures de précurseurs avisés ou de prophètes inspirés. C’est qu’ils sont en contact avec l’étrange concept « d’inconscient énergétique » qui énonce une équivalence impensée et fascinante entre les fusées interplanétaires et les flèches des cathédrales : la récitation des mythes les plus profondéments enracinés qui ont poussé l’homme à bâtir et monter plus haut. Cet « inconscient énergétique » traverse toute la littérature de SF. 

Cet inconscient est à la fois transport poétique et mystique, transport spatial et conquérant. Il cherche à dévoiler les secrets de la nature, à transmettre les vérités des possibles du monde intellectuel et à explorer les frontières du possible de l’univers. C’est ainsi que la SF divertit pour mieux avertir.

Au cœur du mythe, entre les lignes ou en pleine façade, grouillent les paraboles cachées (ou pas) de la guerre éternelle entre le Bien et le Mal, entre le pire et le meilleur de l’humanité, entre dominants et dominés.

Un carburant techno-messianique

Le mythe de l’énergie nourrit les intrigues et imprègne les décors de la science-fiction. Dans ses recoins les plus sombres comme dans ses espaces les plus lumineux, voire aveuglants, ce mythe façonne les contours d’un avenir oscillant entre utopie et dystopie. Les sources d’énergie et les innovations technologiques s’y synchronisent avec les implications éthiques, sociales et environnementales. De spectaculaires arcs narratifs s’ancrent dans la nuit des temps et font route vers les frontières ultimes du temps et de l’espace. 

Le mythe de l’énergie dans la science-fiction n’est pas simplement un décor ou un mécanisme narratif ; il est fondamentalement téléologique. Il vise à explorer et questionner les fins ultimes de l’incessante quête de développement de l’humanité, les objectifs de cette recherche et les conséquences éthiques, sociales et existentielles qu’elle entraîne. L’énergie que déploie l’humanité à croître a-t-elle une direction ou un but ultime ? Le déploiement de l’énergie tend-il vers des états spécifiques dans l’univers, comme l’entropie qui se manifeste en tout (deuxième loi de la thermodynamique), ou sert-il à un but supérieur dans l’évolution des systèmes complexes. 

Les auteurs de science-fiction ont leur idée sur le sujet : Les Wachowski dans The Matrix transforment l’énergie humaine en électricité pour alimenter les machines. Frank Herbert met les propriétés énergétiques de l’« épice » de Dune au cœur des conflits de l’univers. Christopher Nolan dans Interstellar part à la recherche d’une nouvelle Terre pour l’humanité qui a épuisé (l’énergie de) sa planète-mère. Dans l’univers Marvel, le royaume de Wakanda, au contraire, en regorge et le vibranium, au cœur de l’intrigue de Black Panther, le film de Ryan Coogler, conjugue des capacités technologiques futuristes avec des potentialités cérébrales voire holistiques.

Graal énergétique

En science-fiction, des sources d’énergie avancées et/ou inépuisables sont donc souvent convoquées. La fusion nucléaire enfin domestiquée se fait le symbole d’un salut écologique pour l’humanité et la Terre quand la fission ne promettait que l’apocalypse. Considérée comme une source d’énergie propre, pratiquement infinie, la fusion nucléaire serait le jackpot énergétique, une fontaine de jouvence énergétique, du sol de notre bonne vieille planète jusque dans les plus avancés des vaisseaux spatiaux.

Dans Star Trek, l’USS Enterprise navigue à travers l’inconnu, propulsé par une évolution des réacteurs à fusion qui, aujourd’hui, ont encore tant de mal à passer du stade de démonstrateur scientifique à la phase industrielle. Dans cette série, le vaisseau spatial symbolise — avec la propulsion par distorsion de l’espace-temps et la maîtrise de l’antimatière, autre horizon à ce jour inatteignable d’une énergie infinie — un avenir où les problèmes énergétiques de l’humanité sont résolus. Avec toutes ces promesses devenues réalité, l’humanité dispose littéralement des clés de l’univers. 

Les vitesses ahurissantes et les distances fabuleuses signent la domestication définitive de l’Energie considérée comme Graal technologique. Elles se font symbole de la grâce de l’Homo deus enfin accompli, de l’immortalité physique et spirituelle, de la quête intérieure pour la vérité et de la perfection de l’homme futur. En terre de science-fiction, la technologie ne flirte plus avec le messianisme, elle en est enceinte. 

Star Wars n’est pas avare de clins d’œil mythologiques : les deux soleils couchant sur l’horizon de Tatooine symbolisent peut-être la puissance énergétique de Luke Skywalker dans sa quête épique à travers la galaxie. 

A parler de civilisations futuristes et extraterrestres, leurs rapports à l’énergie ont été théorisé, dès 1964, par un astrophysicien russe, Nikolaï Kardashev (1932 – 2019) sous la forme d’une échelle, l’Échelle de Kardashev, qui classe les civilisations en fonction de leur capacité d’utilisation, d’accès à l’énergie qui leur est disponible (les modalités de cette échelle ont subi des évolutions au fil du temps bien que ses principes de bases restent les mêmes). Ainsi, une civilisation de « Type I » est capable d’utiliser toute la puissance disponible sur sa planète d’origine, approximativement 1 × 1016 W (en 2025, l’humanité a accès à une puissance de l’ordre 1013 watts, sur les 1016 disponibles, ce qui la place notre civilisation planétaire en « classe 0,73 » sur l’Échelle de Kardashev). Une civilisation de « Type II » serait capable de collecter toute la puissance de son étoile, soit à peu près 1026 W, quant à celle de « Type III », c’est l’énergie de sa galaxie qui serait utilisée (1036 W)… Cette échelle a été et est encore un élément qui se veut objectif dans la recherche de civilisation extraterrestre.  

La tentation de Loki

Cependant, l’énergie est autant une fabrication mythologique mécanique que spirituelle. Elle est inépuisable à l’instar de l’énergie accessible grâce à l’« extracteur du potentiel de point zéro » (les EPPZ, générateurs de points zéro) évoqué dans la série Stargate Atlantis. Est-ce une variante de la potentielle énergie issue du vide quantique qui aujourd’hui fascine les physiciens quantiques ? En tout cas, dans le MCU (Marvel Cinematic Universe), Loki, dieu de la malice, trickster des mythologies scandinaves, cherche à s’en emparer ! C’est que le Tesseract contient l’une des six singularités antérieures à l’univers et possède cette énergie infinie. Lors de la création de l’univers, cette singularité changea de forme et devint une Pierre d’Infinité. Il y a là un thème récurrent dans la représentation mythologique de l’énergie en science-fiction : l’énergie est à l’origine du monde et elle annonce les fins dernières. En attendant, ce fripon divin de Loki veut dominer le monde avec elle ! 

Ainsi, les avancées énergétiques réorientent les civilisations, propulsant l’humanité vers des horizons inconnus. Dans 2001, l’Odyssée de l’Espace, Kubrick et Clarke ont recours aux principes de la mythologie anthropogonique (qui concerne les récits et les mythes sur l’origine des êtres humains) pour mettre en perspective l’évolution de l’humanité. Le monolithe noir — guide cosmique ? intelligence plus qu’humaine ? démiurge des grands commencements et des fins dernières ? — incarne une énergie infinie et transformative qui stimule l’évolution humaine.

Poison et remède, quand la rareté est un pharmakon

Méfions-nous quand même des auteurs de science-fiction qui abordent les enjeux des conséquences de la pénurie d’énergie avec ironie (et lucidité !). Car l’énergie est et restera le nerf de la guerre. Ainsi, dans l’enfer démentiel de Mad Max, l’essence est plus précieuse que l’eau dans un désert de cauchemar. La rareté énergétique a transfiguré la société en un purgatoire post-apocalyptique, avec des seigneurs de guerre et des pillards régnant d’une main de fer sur des îlots misérables d’humanité. L’essence est la force vitale quand les véhicules sont non seulement des moyens de transports mais aussi des refuges et des armes. Qui contrôle l’énergie contrôle le monde. Sa rareté alimente la violence poussée à son paroxysme. Son absence prévisible annonce la fin des temps pendant que cet épuisement provoque une forme de liberté sauvage et désespérée.

Ailleurs, dans le cycle Fondation d’Isaac Asimov, l’énergie dont on a perdu la maîtrise technologique finit entre les mains d’un clergé qui, de génération en génération, se transmet un rituel générateur d’énergie bienfaitrice sans que personne ne comprenne de quoi il est question… Finalement, c’est l’absence des connaissances — due à une rupture de la chaîne du savoir — nécessaire à une maîtrise de la production de l’énergie nucléaire qui engendre un pouvoir clérical. Cet état de fait est un des prémices du futur effondrement au cœur de la saga asimovienne. Plus loin dans le temps et dans l’espace, l’épice de Dune, qui entre autres permet les voyages interstellaires sans mouvement, n’engendre-t-il pas des conflits titanesques quand la perspective de son absence quitte les brumes de l’hypothèse, l’indétermination du cygne noir ?

Dompter le dragon ou le chevaucher

La science-fiction adore aussi les percées technologiques. Prenez les réacteurs à réaction matière-antimatière : ils produisent une énergie inimaginable. En leur cœur, les particules de matière et d’antimatière se rencontrent dans un ballet chaotique et lumineux, libérant une puissance titanesque qui pourrait alimenter des machines si avancées qu’elles transcendent les rêves les plus fous des scientifiques, voire même des civilisations entières… 

Ces réacteurs, véritables temples de l’ingénierie futuriste, représentent à la fois l’espoir d’une énergie propre et inépuisable et le potentiel d’une destruction cataclysmique si elle est mal utilisée. Une danse sur le fil du rasoir entre la création et l’annihilation, où chaque réaction promet des avancées technologiques aussi spectaculaires que terrifiantes. Le Venture Star, le vaisseau de colonisation et d’exploitation minière du film Avatar, comme les vaisseaux de guerre de Starship Troopers de Paul Verhoeven (adapté du roman Étoiles, au garde à vous ! de Robert Heinlein) sont équipés de moteurs à antimatière, fournissant une énergie immense pour les voyages et les batailles interstellaires. Dans Tau Zero, le roman de Poul Anderson, un équipage qui a perdu le contrôle de son réacteur est condamné à resté enfermé dans un vaisseau qui tire son énergie des quelques atomes qu’il croise dans le vide interstellaire. Accéléré à des vitesses qui tendent vers la vitesse de la lumière, l’équipage assistera à la fin de l’univers… et sera le témoin de la naissance d’un autre. S’il faut dompter le dragon, les humains de Tau Zero l’auront subit.

Mais, tout n’est pas que chaos, fureur et bruit. Ailleurs dans l’univers, des vaisseaux à voiles solaires glissent élégamment dans l’espace, capturant l’énergie stellaire avec la grâce d’un papillon géant. Des auteurs tels que Cordwainer Smith ou Arthur C. Clarke ont parfaitement décrit ces voiles, immenses et diaphanes, qui se déploient pour embrasser la lumière des étoiles, propulsant les vaisseaux sans recours à des combustibles conventionnels, emportant leur cargaison d’humains endormis — on non — dans l’attente de jours meilleurs. Ces voiles incarnent une fusion parfaite de technologie avancée et de simplicité naturelle, exploitant le pouvoir de l’énergie du rayonnement solaire pour naviguer à travers les vastes étendues du cosmos. Dans un monde où chaque ressource est précieuse, ces vaisseaux symbolisent une utilisation élégante et durable de l’énergie, transformant la lumière en mouvement, la beauté en efficacité. Le dragon est chevauché avec grâce.

Énergie et Éthique

Et pourtant, les dilemmes éthiques autour de l’énergie sont légion. Dans Avatar, les humains, armés jusqu’aux dents, pillent Pandora pour son unobtanium, ce minerai aux propriétés supraconductrices aux potentiels infinis et qui, ainsi, se fait moteur de l’intrigue du film. Mais, James Cameron, le réalisateur, est honnête avec son spectateur. En nommant son minerai unobtanium, il nous dit bien qu’il n’existe pas, qu’on est bien dans la fiction (un-obtain-ium : qui ne peut être obtenu avec un suffixe « -ium » pour faire pseudo-scientifique !) alors que les comportements de ces protagonistes et antagonistes trouvent leur origines dans des constantes humaines, et pas des meilleures : l’exploitation coloniale à laquelle le spectateur assiste soulève des questions morales brûlantes, aussi chaudes que le noyau d’un réacteur. La métaphore coloniale est transparente. Un passé à réparer.

Énergie et Transformation Sociale

Et que dire des transformations sociétales ? La série Star Trek est la championne de l’optimisme techno-utopique. Là, l’énergie abondante élimine les inégalités sociales et ouvre la porte à une ère de prospérité et de découvertes. A l’opposé, dans The Matrix, il va falloir que Neo, Keanu Reeves, s’éveille et devienne l’Élu afin rompre l’hégémonie (énergétique) des machines qui asservissent l’humanité. Dans Dune, Paul Atréides, devenu Muadib et fort de l’énergie et de la prescience que lui offre l’Épice, cherche un chemin qui doit mener l’humanité à la paix, ou plus précisément : un chemin qui doit lui éviter le chaos. Et dans une galaxie lointaine, très lointaine, la Force — énergie spirituelle qui ferait presque tombe la saga dans l’Heroic Fantasy — est le ciment du réel et de la société ; la Force à ses prêtres, les Jedi. Ils devront affronter l’émergence d’un messie noir issu de leur rang… Pour le plus grand bonheur des spectateurs, le messianisme est partout !

Les mythes messianiques s’incrustent. On perçoit des motifs qui nous sont familiers : l’arrivée du Messie de la tradition juive ; la seconde venue du Christ — la Parousie des chrétiens ; le retour de l’Imam caché ; Maitreya, le Bouddha du futur ; le Saoshyant zoroastrien ; Kalki, le dixième avatar de Vishnou qui viendra à la fin du Kali Yuga restaurer la justice et l’ordre. Toutes ces promesses d’un futur espéré sont réappropriées, réordonnées et régurgitées par les auteurs de science-fiction. Chacun d’entre eux « accouchent » de vastes métaphores dans lesquelles les enjeux technologiques rejoignent parfois des enjeux spirituels. Souvent, le techno-messianisme met le pied dans la porte. A moins que dans l’entrebâillement, le pire ne se précipite, dans le sillage de Cthulhu et Yog Sothoth, les Grands anciens de H.P. Lovecraft qui oscillent entre dieux et extraterrestres omnipotents qui s’amusent à torturer les fourmis humaines… 

Parmi ces auteurs qui interrogent le réel et les potentialités à la disposition de l’humanité, Alain Damasio aborde la question de l’énergie d’une manière critique et philosophique. Il énonce ce qui pour lui est une certitude : l’humanité ne peut poursuivre indéfiniment une croissance énergétique sans conséquences. Il dénonce le caractère mythique et illusoire d’une énergie infinie. Il critique la dépendance croissante de la société à une technologie aliénante qui déconnecte l’individu et la société de la nature et de relations humaines authentiques. Il prône une sobriété énergétique et un retour à des modes de vie plus simples et moins énergivores. Il encourage des pratiques qui valorisent la qualité de vie et la résilience plutôt que la quantité de consommation. La vision de Damasio sur l’énergie s’inscrit dans une perspective holistique où l’énergie n’est pas seulement une ressource physique, mais aussi un concept lié à la dynamique sociale, politique et culturelle. Il invite à repenser notre rapport à l’énergie en termes de bien-être collectif et de durabilité. 

La diabolisation de l’énergie n’est pas loin. Damasio rejoint en cela nombre d’auteurs de SF — de type post-apo — qui présentent l’énergie comme menace maléfique. D’autres évoqués plus haut la présentent comme espoir salvateur. Nietzsche a beau s’être évertué à critiquer cette perspective dualiste, la lutte entre le bien et le mal, entre l’ombre et la lumière, reste un des sports favoris de l’humanité.

Il faudrait donc s’extraire de la prédestination du mythe. Ce pourrait être une bonne idée, mais elle reste à être imaginée. Peut-être Damasio est-il sur une piste. C’est en tout cas ce que tente des auteurs comme Becky Chambers ou Kim Stanley Robinson avec le mouvement solarpunk qui imagine et promeut un futur où l’humanité a réussi à surmonter les défis environnementaux grâce à des technologies durables, une gouvernance équitable et un mode de vie en harmonie avec la nature. Dans la galaxie science-fiction, le genre solarpunk se distingue par son optimisme face à l’avenir, en contraste avec le cyberpunk, qui dépeint volontiers des dystopies technologiques.

Noces symbiotiques

Dans le mythe de l’énergie traité par la science-fiction, la science, la culture et la nature se rencontrent. Une danse symbiotique entre l’humain et le cosmos s’y met en scène. Une force sauvage interroge une éthique de soin et de respect pour notre planète et ses habitants. Pour le lecteur enthousiaste et curieux, toute cette littérature embarque le réalisme, le fantastique, le space opéra dans le grand chaudron de nouveaux contes populaires. La règle du jeu de ces littératures de l’imaginaire est de débrider les possibles.

L’énergie a-t-elle une âme ?

Dans de nombreuses cultures indigènes, les humains et les non humains partagent des intériorités similaires mais différant par les physicalités. Ainsi, au Japon, le kami, l’énergie, le principe vital, est également distribué parmi les êtres animés et les objets inertes. L’animisme ne date donc pas d’hier. C’est d’autant plus vrai que, dans nombre de récits de science-fiction, il arrive que l’humanité croise des formes de vie qui, dégagées des contingences matérielles par choix ou du fait de l’évolution, ne sont plus qu’énergie. L’animisme comme téléologie du vivant ? C’est ce qu’une une lecture surplombante des récits de science-fiction pourrait laisser entendre. Là, l’énergie spirituelle (animiste ?) semble revenir en force comme l’état final de l’évolution de la vie, alors même que la science-fiction semble intrinsèquement s’opposer au fait religieux ou, tout du moins, à tendance à le dénigrer avec facilité.

Historiquement, l’animisme est une des pratiques religieuses les plus anciennes de l’humanité. Elle reste aujourd’hui encore très répandue de par le monde. Dans de nombreuses cosmogonies (qui concernent les récits et les mythes sur l’origine de l’univers), le serpent est cité comme une des formes primordiales dont jaillira l’ensemble de l’univers. Au travers des récits de science-fiction, il semble se mordre la queue : l’énergie primordiale s’est cristallisée en matière, en chair… pour retourner à l’énergie… Décidément, le techno-cosmo-animisme de la SF est jubilatoire !

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